Forum sur la gouvernance internet : les acteurs de l'écosystème échangent sur les défis et opportunités en Afrique centrale après le Covid-19

Il s'agit d'un forum d'échanges entre les acteurs de l'écosystème internet. Parmi eux, les décideurs politiques, les organisations de la société civile, les entreprises, les chercheurs afin de discuter sur les stratégies de  Gouvernance internet après le Covid-19, l'Exploitation du  potentiel de la transformation digitale  et identifier les opportunités pouvant favoriser l’entrepreneuriat et la création d’emplois.

Placé sous le thème : "sécurité, stabilité et résilience de l'Internet dans un monde info démique", le forum virtuel sur la Gouvernance de l'Internet en Afrique centrale  a vécu aussi à Kinshasa du 1er au 2 juillet 2022.

Les acteurs de l'écosystème de l'Internet ont également échangé sur la connectivité en Afrique centrale, et les pistes  des solutions à ces problèmes tout en  formulant les recommandations.

En organisant ce  forum, l'objectif principal  est de rassembler les différentes parties prenantes des pays de la sous-région aux fins de discuter sur des questions de gouvernance de l'Internet en général et en particulier sur les questions dominantes et émergentes relatives à la résilience, la stabilité et sécurité afin de permettre de garder un niveau de service acceptable même en période de perturbation. Spécifiquement, l'IGF-AC 2022 a visé notamment d'inventorier les données sur la résilience de l'Internet et les mettre  à la disposition des opérateurs des réseaux, des ingénieurs, fournir aux utilisateurs terminaux un accès continu;  déterminer les mesures pour évaluer la résilience de l'Internet en Afrique ; de recueillir des informations sur les politiques qui contribuent à la stabilité et à l'amélioration de la connectivité à l'internet  dans toute l'Afrique.

Durant deux jours, les  acteurs ont, en outre, réfléchi sur  les  aspirations  des  utilisateurs  finaux  pour  un réseau  internet  ouvert,  mondialement  connecté,  sécurisé  et  fiable.

Selon les experts, malgré l’explosion d’usage des services digitaux en Afrique centrale après la pandémie de covid-19, le taux de pénétration d’internet reste faible au sein de la population de la sous-région suite aux contraintes liées largement au faible niveau de développement d’infrastructures d’internet dans la sous-région.

En plus, les régulations de la région sont parmi les plus contraignantes, le coût  d'accès à internet est encore très élevé.

Par ailleurs, des fournisseurs d’accès du routage ne  sont pas dans la plupart des pays concernés  par le problème,  quelques communautés utilisent les plateformes et supports  pour se connecter.Ces Communautés  ne sont pas encore au courant et utilisent  des points d’échange pour créer des itinéraires plus courts, et plus directs, pour le trafic Internet. Pour  que les communautés locales se développent il faut de la valeur ajoutée. 

En Afrique Centrale, les Etats ont quand même l’accès  à l’infrastructure haut débit avec une  connectivité internationale, ses dirigeants sont  flexibles. Et pour mettre un terme aux  obstacles  du développement   liés entre autres aux  infrastructures, les coûts  de service, le contexte social. Il est important de ramener la connectivité internationale jusqu'au pays enclavé  et  d’adapter l’environnement réglementaire.

Pour sortir de  cette situation, il s'avère important de trouver des voies et moyens pour  les  faire développer. Et pour y arriver,  ces communautés doivent  être  saines.