Agression Rwandaise en RDC: les femmes de l'Est refusent d'être des boucliers humains

Photo/Actualité.cd
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Les organisations féminines et féministes du Sud-Kivu exigent au président de la République de prendre ses responsabilités pour le retour de la paix dans l'Est de la RDC.


Dans une déclaration rendue publique ce 29 mars 2022, ces femmes venues de différentes structures et organisations ont manifesté leur indignation face à l'agression du M23 appuyée par le Rwanda.

" Nous disons non à l'ingérence du Rwanda dans les affaires de la RDC particulièrement sur les aspects sécuritaires et économiques" stipule leur déclaration tout en refusant d'être des boucliers humains.


"  Les personnes vulnérables dont les femmes sont les premières victimes des théâtres macabres de la guerre planifiée par les hommes. Ainsi, nous refusons de continuer d'être des boucliers humains" insistent-elles toue en  assurant aux FARDC et à la police leur soutien dans les guerres qu'ils mènent contre différentes rébellions actives dans la partie Est du pays.

" Aux FARDC, de croire en l'accompagnement et au soutien des femmes dans le combat pour la dignité du congolais et l'intégrité de la RDC.

Et d'interpeller le président de la République Félix Tshisekedi, "abandonner le système de mixage et de brassage au sein des FARDC et de la PNC car ce système contribue à anéantir nos forces de sécurité, rester catégorique face aux éventuelles exigences du M23 de chercher à intégrer les FARDC, éviter les sorties du territoire national en ce moment où le pays est agressé." 

A cette occasion, elles ont saisi le  conseil de sécurité des Nations pour son implication afin de mettre fin aux attaques du M23 appuyé par le Rwanda contre différents villages au Nord-Kivu.

Justin Mwamba