Dans une déclaration parvenue à la rédaction de Actualité.CD ce week-end, la Dynamique nationale des femmes candidates (Dynafec) s’est exprimée au sujet des réformes électorales en cours à l’Assemblée nationale, de l’attaque survenue au domicile de sa coordonnatrice avant de rappeler sa détermination à agir pour faire entendre sa voix.
«Nous, Dynamique Nationale des Femmes Candidates, DYNAFEC en sigle, estimons que l’accession aux différents postes décisionnels de manières démocratique découle d’un processus électoral inclusif, libre et transparents, que chaque mandature est une occasion de redéfinir le mode de participation à ce processus, notamment à travers une loi électorale », peut-on lire dans cette déclaration.
Et de poursuivre, « La DYNAFEC a procédé sous l'égide de notre Coordonnatrice Mme Carine KANKU pendant une longue période à différentes activités de plaidoyer, et d'appropriation de la loi électorale en vue d'émettre des avis pour la re formulation d'une loi plus équitable tenant compte de l'intégration du genre ».
Du processus des réformes électorales
Ayant constaté le rejet en bloc des propositions de perfectionnement de la loi électorale dans les précédentes plénières, la Dynafec a initié un sit-in de 10 jours avec l’accompagnement des réseaux des défenseurs des droits des femmes devant la maison du peuple, pour manifester leur contrariété et exaspération.
« La DYNAFEC et les réseaux des défenseurs des droits des femmes estiment que les réclamations des femmes pour la prise en compte intégral de l’article 14 de la loi de la constitution en conformité à l’article 13 de la loi électorale sont légales et constituent un combat noble qui mérite une attention particulière des institutions de la de la République », ajoute la déclaration.
Et de renchérir, « la DYNAFEC et les réseaux des défenseurs des droits des femmes rappellent que la manifestation ou toute autre forme d’expression massive et pacifique des personnes est un moyen constitutionnel. Nous réaffirmons notre détermination à poser des actes pour que notre cause soit entendue auprès des institutions compétentes ».
« DYNAFEC espère que pareil acte ne se reproduira »
La DYNAFEC regrette et dénonce avec la dernière énergie les attaques dont a été victime sa coordonnatrice Mme Carine KANKU à son domicile, la nuit du 18 au 19 mai 2022, attaque perpétrée par des personnes non encore identifiées, cela juste après le lancement du sit-in.
Ainsi la DYNAFEC espère que pareil acte ne se reproduira plus dans l’avenir et invite les autorités judiciaires à se saisir de la situation et d’y mener des enquêtes afin d’établir les responsabilités et que ces derniers puissent subir la rigueur de la loi.
Franck Beya