A l'occasion de la clôture des activités consacrées au mois de la femme, à MbujiMayi, la ministre provincial du genre a insisté sur la responsabilité des parents face aux mariages forcés. Elle en a profité pour rappeler qu'il est plus que temps de se focaliser sur leur totale éradication.
Parlant de la situation de la femme dans sa province, Mme Denise Muluka a insister sur le fait que le mariage précoce est inhérent aux us et coutumes de la région. Cependant, la ministre provinciale du genre reconnaît que la femme du Kasaï a fait un pas dans la bonne direction en se débarrassant de certaines coutumes rétrogrades.
Au sujet du mois de la femme qui vient de s'achever,elle a affirmé que toutes les activités qui étaient essentiellement focalisées sur l'autonomisation de la femme se sont bien déroulées.
Aux femmes, elle a demandé de ne pas baisser la garde car "notre lutte est noble,nous la réussirons avec l'aide de Dieu, pas pour nous même mais pour le bien de la communauté" a-t-elle conclu.
Marie Jeanne Molly Mupela à MbujiMayi