Gratuité de l’enseignement: Tony Mwaba rassure qu'il y a une ligne budgétaire pour la construction de 200 écoles afin de faire face au surpeuplement des élèves

Tony Mwaba
Tony Mwaba, ministre de l'EPST. Ph. Droits tiers.

Pour faire face aux effets induits de la gratuité de l'enseignement notamment le problème des effectifs pléthoriques dans les salles de classe, le ministre de l'enseignement primaire secondaire et technique Tony Mwaba a annoncé pour bientôt des solutions afin de faire face à cette situation. D'après Tony Mwaba, des études sont en cours, dans certains endroits il y aura construction des écoles et dans d'autres renforcer avec des salles classes.

« Je suis arrivé à la tête de L'EPST, nous n'avons pas la carte scolaire, c'est avec le gouvernement Sama Lukonde que nous sommes en train de le faire, on est à l'étape de la géolocalisation pour finalement avoir la carte scolaire. La carte scolaire nous permet d'établir les besoins pour savoir dans nos 58 provinces éducationnelles, il faut savoir où est-ce qu'il faut implanter une école. Moi, je ne peux pas venir à la Gombe, commencer à construire une école, il n'y a aucun besoin, il faut chercher dans quel coin les besoins se font sentir pour construire les écoles. À d'autres endroits, on a pas besoin de construire une école mais d'ajouter  des salles de classe », a dit Tony Mwaba jeudi 21 octobre dernier lors du briefing conjoint avec son collègue de la communication Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement.

Il a rassuré qu'au niveau du gouvernement, il y a bel et bien une ligne budgétaire pour ça. Au fur et à mesure, l'on identifie déjà des sites où ces écoles seront construites.

« Il y a eu un projet de construction de 1000 écoles depuis que je suis arrivé, je n'ai pas vu ces écoles, mais au moins dans le cadre de ce gouvernement nous avons une ligne budgétaire pour la construction de 200 écoles. Les sites ont été identifiés et ce projet est en cours », a rassuré Tony Mwaba.

C'est depuis 2019 que la gratuité de l'enseignement de base a été officiellement mise en application. Depuis son application, il a été constaté que des salles de classe ont des effectifs pléthoriques où les élèves n'étudient plus dans de bonnes conditions.

Clément MUAMBA