Des autorités nationales congolaises, des membres des organisations des survivantes des violences sexuelles, des acteurs de la société civile, des experts en réparation ainsi que des représentations diplomatiques participent actuellement à la table ronde sur la mise en œuvre du fonds national de réparations à Kinshasa. Organisé par le bureau du conjoint du Chef de l'état, cet atelier va également concerner la proposition de loi portant sur la politique nationale de réparations.
En termes des résultats, les conclusions de cette table ronde inclusive devront conduire notamment à la définition des grandes orientations à prendre en compte dans l'élaboration de la loi portant sur les réparations, l'élaboration d'une feuille de route devant mener à l'adoption de cette loi, la validation des projets de décret portant création respectivement du Fonds national de réparation et de la Commission National de Justice transitionnelle en RDC ainsi que l'élaboration d'une politique nationale de réparation.
Les travaux comprennent entre autres, l'État des lieux sur les réparations en faveur des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et autres crimes graves en RDC et une présentation des initiatives, activités et projets pilotes de réparations.
Au lancement, ce 20 octobre, plusieurs interventions sont prévues. Tatiana Mukanire en tant que Coordonnatrice du Mouvement national des Survivante.s, le Dr. Denis Mukwege, Prix Nobel de la paix et Fondateur de l'hôpital de Panzi, Pramila Patten, Représentante Spéciale du Secrétaire Général chargé de la question des violences sexuelles commises en période de conflit aux Nations Unies, Albert Fabrice PUELA, ministre des Droits humains, ensuite le plaidoyer de la première dame Denise Nyakeru, et le discours du Chef de l'État Felix Antoine Tshisekedi.
Prisca Lokale