COP15: les parlementaires d'Afrique centrale à Kinshasa pour valider leur note de position en faveur la biodiversité du bassin du Congo et sur la stratégie "One Health"

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Les parlementaires d'Afrique Centrale

Les travaux  de l'atelier Sous-régional de validation des notes de position des Parlementaires à la CoP sur la Biodiversité et le Climat et de leur stratégie “One Health” du  Réseau des parlementaires pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d'Afrique Centrale (REPAR-AC) ont été lancé, ce mardi 12 octobre, à Kinshasa. C’est la rapporteure adjointe de l’Assemblée nationale de la République Démocratique du Congo, Colette Tshomba qui a donné le go de ces travaux au nom de Christophe Mboso,  président de la Chambre basse empêché.

Elle a exhorté le REPAR à ne ménager aucun effort pour favoriser l’implication des parlementaires à la protection de l’environnement, à la conservation de la biodiversité et à la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale.

Pour sa part, Jean-Jacques Zam, Coordonnateur Régional du REPAR, il faut apporter une réponse claire face à la perte continue de la biodiversité. Il estime qu'au-delà du besoin du développement, il faut aussi le concilier à la conservation de la biodiversité.

"Il s'agit également de faire le bilan malheureusement mitigé de la période 2010-2020 qui a connu comme nous le savons,  un échec assez retentissant. Il est question aujourd'hui, face à la perte continue de la biodiversité, que nous inversions la tendance. Nous voulons nous impliquer dans ce chantier par notre position, la position de l'Afrique Centrale, parce que, l'Afrique Centrale, plus encore la RDC, est un réservoir important pour la biodiversité mondiale. Donc, nous devons préserver cette biodiversité en même temps que nous avons le besoin endogène de développement . Il s'agit de concilier développement et la conservation de la biodiversité. Donc, c'est la position que nous voulons exprimer à travers cette note des positions", a dit Jean-Jacques Zam, député Camerounais et Coordonnateur de Régional-REPAR. 

Il ajoute qu'au regard de la connexion qu'il y a entre la santé humaine, la santé animale et l'environnement, on ne peut plus traiter la question de la santé humaine de façon isolée.   S'appuyant sur le cas d'une zoonose récente, Covid-19, il estime qu'il faut une approche holistique des questions de santé publique. Une stratégie est en cours d'élaboration. Il espère qu'elle sera adoptée pour pouvoir implémenter des actions dans l'ensemble de pays  de la sous-région pour pouvoir tenir compte de la globalité de la question de santé publique.

Le député congolais François Nzekuye, Coordonnateur national-RDC du REPAR et vice-Coordonnateur au niveau de l’Afrique Centrale estime ces assises vont permettre cette fois-ci à l’Afrique Centrale de parler d’une seule voix pour la défense de ses intérêts et ce, de manière coordonnée.

“ C'est le REPAR/RDC qui accueille cet atelier qui regroupe  8 pays de la zone Afrique centrale dans le but de préparer les notes de position de parlementaires, à la Cop15 sur la biodiversité,et sur la Cop 26 sur le climat. Mais aussi, à la note de position sur le concept ‘One health’(Une seule santé) pour que l'Afrique Centrale parle d'une même voix, pour que  les intérêts de protection des écosystèmes forestiers soient entendus et qu’il n’y ait pas de discordances entre les pays quand nous allons nous retrouver à Glasgow. C'est ça l'objectif que nous poursuivons parce que l'on reproche à l'Afrique de parler  souvent de manière éparse ,de ne pas avoir un point de vue commun. Et, nous, nous avons compris cet intérêt,voilà pourquoi nous avons convoqué  ces assises de 4 jours à Kinshasa avant que nous ne nous retrouvions à Glasgow pour la Cop sur le climat, que nous ayons une seule note des positions que nous allons présenter et qui représente les intérêts de l’Afrique Centrale. En même, nous réfléchissons sur la note des positions sur le ‘One health’ qui est un nouveau concept qui permet aujourd’hui à ce que nous puissions  aborder la problématique de la santé de manière globale”,a dit François Nzekuye.

Cet atelier se tient du 12 au 15 octobre 2021. Les participants sont une quarantaine, à savoir : 

-       Les Parlementaires représentant les coordinations nationales du Cameroun, Congo, RCA, Tchad, Gabon, Guinée Équatoriale, Sao Tomé et Principe et RDC ;

-       Les responsables du secrétariat Exécutif de la COMIFAC ;

-       Les consultants ;

-       L’équipe technique conjointe du Secrétariat Technique du REPAR et de la Coordination Nationale hôte ;

-       Les personnes ressources ;

-       Les responsables du Projet GIZ-COMIFAC et du Programme BGF.