Augustin Matata dénonce une perquisition musclée de son domicile ce mardi : « je ne répondrai jamais à un mandat d’amener illégal », insiste t-il

Une chambre du domicile de Matata Ponyo
Une chambre du domicile de Matata Ponyo

Augustin Matata Ponyo a dénoncé une visitée par des policiers à son domicile ce mardi. D’après son témoignage, sa residence a été « violée par une dizaine de policiers dirigés par un Général ». Il explique que la porte de sa chambre où il était «  couché en repos médical a été cassée ». Il affirme qu’il a été menacé pour « avoir refusé de répondre à un mandat de comparution illégal sur le dossier Bukanga Lonzo ».

« Je remercie l’Autorite de services publics qui est intervenue pour arrêter cette violation inacceptable des droits de l’homme et le traumatisme de mes enfants pour avoir refusé, sur conseil de mes avocats, de réponse à plusieurs mandats de comparution illégaux du PG JP Mukolo », a t-il écrit.

Pour rappel, il était invité par Donatien Mokola Pikpa, premier avocat général près la cour constitutionnelle, lundi 19 juillet 2021. Il n’était pas présent et s’était fait représenter par ses avocats. Sa défense avait expliqué que le dossier pour lequel le procureur général près la cour constitutionnelle avait envoyé une nouvelle invitation était contraire à la résolution du sénat « qui avait refusé l’autorisation des poursuites". Pour rappel, la chambre haute du parlement avait rejeté la demande de la levée des immunités de l’ancien Premier ministre concernant le dossier Bukanga Lonzo. 

Matata campe sur sa position: « Conformément à la Constitution, je ne répondrai jamais à un mandat d’amener illégal du PG Jean-Paul MUKOLO qui ne respecte pas la décision du Sénat qui ne l’a pas autorisé à me poursuivre en justice sur le dossier BukangaLonzo. J’ai besoin de recouvrer mes immunités et mouvements ».