Le monde célèbre chaque 31 juillet la journée mondiale des écogardes.
En République démocratique du Congo, au moins 700 rangers sont au service de l’un des plus vieux parc national de l’Afrique subsaharienne : le Parc national des Virunga. Parmi eux, un groupe de braves femmes qui ne baissent pas le bras protègent ce patrimoine naturel de la RDC.
“Aujourd’hui, nous sommes entre 700 et 750 avec environ 5% des femmes”, a dit Mme Chantal Shalukoma, directrice et cheffe de service adjointe du Parc national des Virunga.
La pandémie Covid-19 n’a pas laissé indifférent le travail d’écogardes. Suite aux instructions des autorités sanitaires, le Parc national des Virunga avait restructuré et réorganisé le travail.
“C’est évident que suite à la crise de Covid-19, le travail a été réorganisé et restructuré. Donc, l’écogarde a subi cette restructuration et sa manière de travailler a connu quelques changements. Ils respectent les gestes barrières comme tout le monde. Que ce soit dans la forêt ou dans leur Camp, la distanciation physique est toujours maintenue. Il y a eu beaucoup de restrictions. Ils ne peuvent pas se déplacer n’importe comment.Donc, cela a affecté leur travail”, a ajouté Mme Chantal Shalukoma.
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Le PNVi est le plus ancien parc d’Afrique (1925) et est classé au Patrimoine Mondial de l’Humanité depuis 1979. Au cœur de la zone volcanique du grand rift africain, il abrite une biodiversité unique au monde qui comprend 2.000 espèces végétales, 706 espèces d’oiseaux et 218 espèces de mammifères. C’est le seul parc au monde où l’on peut trouver trois des quatre espèces de grands singes (chimpanzés, gorilles de plaine et gorilles de montagne). Plus de la moitié des 1.000 derniers gorilles de montagne y sont aujourd’hui réfugiés, sur les flancs du volcan Mikeno, qui culmine à 4.400 mètres.
Auguy Mudiayi