Le 22 mai 2021, le volcan Nyiragongo est entré en éruption, poussant des milliers de personnes à quitter leurs maisons pendant la nuit vers l’aire de santé de Sake, à environ 24 km de Goma, et de l’autre côté de la frontière rwandaise.
L’éruption et les multiples tremblements de terre qui ont suivi ont entrainé la destruction de nombreuses habitations et bâtiments et laissé des milliers de personnes sans eau potable ni électricité.
Selon les autorités, au moins 31 personnes ont trouvé la mort lors d’incidents liés à cette éruption. Suite à l’ordre d’évacuation de plusieurs quartiers de la ville de Goma le 27 mai, des milliers de personnes se sont déplacées vers Sake et le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu, vers Minova et Bukavu au Sud-Kivu et le Rwanda.
La zone d’accueil de Sake étant endémique au choléra, des actions de prévention doivent être entreprises urgemment pour limiter les risques de maladies hydriques.
Sept jours après l’éruption du volcan Nyiragongo, Goma et ses environs sont toujours sous la menace. La sismicité et la déformation du sol continuent à indiquer la présence du magma sous la zone de Goma avec une extension sous le lac Kivu, disent les autorités. Sur base de ces informations, il n’est pas exclu, disent-elles, une nouvelle éruption. Dans ces conditions, les autorités maintiennent leur décision d’évacuer progressivement Goma. Des milliers de personnes ont quitté la ville, en empruntant plusieurs axes.
Cependant, certaines personnes commencent à rentrer à Goma.