Violations des droits et libertés fondamentales en lien avec l’espace démocratique en RDC:  plus de 30% d’augmentation par rapport à janvier 2021

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Le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) en République démocratique du Congo (RDC) continue de documenter des violations des droits et libertés fondamentales en lien avec l’espace démocratique (soit 40 violations), plus de 30% d’augmentation par rapport aux violations documentées en janvier 2020 (29 violations). 

Dans son rapport publié cette semaine, le BCNUDH explique que les agents de l'État ont été responsables de presque toutes les violations des droits de l'homme (39 violations). La majorité est imputable aux agents de la PNC (17 violations), d'autres agents de l'État (11 violations), aux FARDC (sept violations), et les agents de l'ANR (quatre violations). Le groupe armé Action des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS) a commis quant à lui une atteinte. 

Les violations les plus rapportées en février 2021 sont les violations du droit à la vie (cinq violations), du droit à la liberté et à la sécurité de la personne (15 violations), de la liberté d'opinion et d'expression (neuf violations), du droit à l'intégrité physique (six violations), du droit à la propriété (quatre violations) et de liberté de réunion et manifestation (une violation). 

Le BCNUDH assure un suivi étroit de la situation des droits de l’homme et procède à des analyses des tendances y relatives dans le pays. Ces tendances sont régulièrement partagées avec les autorités afin qu’elles prennent les actions nécessaires, y compris traduire en justice les auteurs présumés des violations des droits de l’homme documentées, et sont présentées à la conférence de presse bimensuelle des Nations Unies.