Recrudescence de l'insécurité à Kananga : Claudel Lubaya interpelle le VPM Gilbert Kankonde

Une rue en pleine ville de Kananga

Trop,  c'est trop,  les coupables doivent payer. Ce sont les mots par lesquels le député national Claudel André Lubaya introduit sa communication sur la situation sécuritaire à Kananga,  sa circonscription électorale.

Le député Lubaya note une aggravation de la situation sécuritaire dans la capitale provinciale du Kasaï Central et en appelle à la responsabilité du VPM Gilbert Kankonde.

« J'interpelle le ministre ayant l'intérieur et la sécurité dans ses attributions au gouvernement central et en appelle à son sens de responsabilité pour qu'avec les autorités du Kasaï Central,  ils fassent usage de tous les moyens légaux en leur pouvoir pour mettre fin à cette situation qui n'a que trop duré », écrit Lubaya.

Parlant de la situation sécuritaire à Kananga,  le député Lubaya précise qu'elle s'est davantage détériorée.

« La situation s'est détériorée davantage et sensiblement aggravée au cours de la  dernière nuit de mercredi à jeudi. Les habitants de Kananga 2 ont été réveillés et traumatisés par plusieurs coups de feu,  vraisemblablement opposant les bandes de voleurs aux forces de l'ordre,  ce qui est inacceptable », écrit Claudel Lubaya, qui dit condamner avec la dernière énergie ces actes criminels.

Par ailleurs, il « invite les autorités tant civiles,  policières que militaires à prendre toutes les dispositions qui s'imposent pour neutraliser ces hors la loi et sécuriser les personnes et leurs biens ».

Tout en invitant la population à la vigilance et à dénoncer toute personne ou tout acte suspect de nature à porter atteinte à la sécurité des personnes, Lubaya rappelle sa précédente communication dans laquelle il avait fustigé l'absence de l'autorité de l'Etat après la déchéance du gouverneur Kabuya suivie de la mort du vice-gouverneur Ambroise Kamukunyi qui faisait l'intérim.

Pour contexte,  depuis plusieurs jours, il ne se passe une seule nuit à Kananga sans que des hommes armés s'introduisent des forces dans les maisons des particuliers où ils emportent biens de valeur,  blessent à l'arme les occupants et violent femmes et filles.

Sosthène Kambidi