A travers la grâce présidentielle accordée à certains détenus, le vice-ministre de la justice, Bernard Takaishe affirme que Félix Tshisekedi veut réellement restaurer l’Etat de droit en RDC. Il l’a dit ce vendredi 8 janvier à l’occasion de la libération d’une vingtaine de condamnés de la prison centrale de Makala, dont l’ancien aide de camp de Laurent-Désiré Kabila, Eddy Kapend.
« Cet acte a un symbole, c'est pour montrer que le Chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi est un homme de cœur, un homme qui voudrait instaurer un Etat de droit mais dans la paix et dans la quiétude de tout le monde. C'est comme ça qu'il a posé ce geste là et nous nous sommes là pour l'accompagner », a-t-il dit à ACTUALITÉ.CD.
Et d'ajouter : « Donc c'est un symbole pour montrer à la population et à l'opinion nationale et internationale, c'est un homme de paix, un homme qui voudrait que tout rentre dans l'ordre, tout se fasse selon les règles de jeu ».
C’est au terme de l'ordonnance n°20 /150 du 30 décembre 2020 portant mesure collective de grâce signée par le Président de la République, Félix Tshisekedi que certains prisonniers recouvrent leurs libertés. Certains détenus ont bénéficié de la réduction de leur peine de cinq ans, d'autres ont joui de la commutation de la peine de mort à la peine de servitude pénale à perpétuité. D'autres cas de servitude pénale à perpétuité ont été ramenés à une condamnation de 20 ans. Ces mesures de grâce ne concernent pas les condamnés fugitifs, de crimes contre l'humanité et la paix, la corruption, concussion mais aussi atteinte à la sûreté de l'État.
Clément Muamba