Sud-Kivu : après avoir écrit au gouverneur Ngwabidje, les syndicats des enseignants ont procédé à un sit-in à Baraka pour exiger le départ du directeur du SECOPE

Les élèves finalistes le jour du début de la dissertation à l’Institut Monseigneur Lubaki au Kongo Central.

Les syndicats des enseignants de Fizi-Baraka et la nouvelle société civile étaient en sit-in mercredi 18 novembre devant le bureau du directeur provincial du Service de contrôle et paie des enseignants (SECOPE) dans la province éducationnelle du Sud-Kivu 2 (Baraka) pour exiger son « départ immédiat ». Ils l’accusent de monnayer l’identification des écoles.

Ces syndicalistes portaient des calicots sur lesquels on pouvait lire : « La population de Fizi-Baraka demande le départ immédiat, sans condition ni négociation du Diprosec de l'EPST Sud-Kivu 2 et Mr Rashidi, son Passp pour avoir monnayé le service de recensement des écoles, intimidé, menacé les directeurs... déconsidérer la population locale et ses leaders politiques ».

Cette manifestation est consécutive à la lettre adressée au gouverneur du Sud-Kivu Théo Ngwabidje pour solliciter son implication en vue d’obtenir le départ du responsable du SECOPE basé dans cette partie de la province.  

« Nous nous réunissons pour mettre en œuvre ce que nous avons déclaré à travers notre correspondance adressée à Monsieur le gouverneur de Province du Sud Kivu. Nous avons remarqué le silence alors que nous n'avons donné que 72h pour qu'il soit déjà parti. La population est vraiment mobilisée, nous le sommes car ceci est une urgence pour nous. Nous espérons qu'avec cette action, la solution durable sera trouvée. C'est juste une alarme, plusieurs autres actions citoyennes se poursuivront car nous sommes toujours dans le respect de la constitution », a expliqué à ACTUALITE.CD Jacques Abungulu, coordonnateur de la nouvelle société civile à Baraka.

Le Diprosec et son assistant sont accusés de plusieurs cas de monnayage pour identifier les écoles. Ainsi, plusieurs écoles de cette contrée demeurent non identifiées car leurs responsables désapprouvent l’attitude du directeur du SECOPE.

Lubunga Lavoix, à Baraka