RDC: la VSV appelle à ouvrir une enquête "indépendante" sur les menaces de mort contre Dismas Kitenge à Kisangani

Dismas Kitenge/Ph. Droits tiers

L'ONG la Voix des Sans Voix (VSV) demande aux autorités de la RDC d'ouvrir une enquête sur les menaces de mort qui pèsent contre le défenseur des droits de l'homme Dismas Kitenge et sa famille dans la ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo.

La VSV renseigne que Dismas Kitenge, président de l’ONG des droits de l’homme Groupe Lotus basé à Kisangani et ancien Secrétaire Général de la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme (FIDH) reçoit des menaces pour avoir dénoncé notamment le retour du commandant de la 31e région militaire à Kisangani, le Général de Brigade William Benjamin Balengela Kazadi, un Ancien officier des ex-Forces Armées Zaïroises (FAZ) et de l’ex mouvement rebelle Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD) cité dans des dossiers sensibles est perçu comme un affront et un manque de considération à l’endroit des victimes.

Pour la Voix des Sans Voix, c'est "aux autorités congolaises qu’il incombe au premier chef la mission de garantir la sécurité du DDH Dismas Kitenge, et ce, conformément à la Déclaration de 1998 des Nations Unies portant Protection des Défenseurs des Droits de l’Homme."

"La VSV et les autres organisations des Droits de l’Homme tiendront pour responsables les autorités congolaises en général et les autorités politico-administratives et militaires de la province de la Tshopo au cas où un mal arriverait au DDH précité.", précise un communiqué de VSV.

Cet appel intervient après la recommandation du Parlement européen au Gouvernement congolais à protéger les défenseurs des droits de l’homme.

Auguy Mudiayi