CENI : les confessions religieuses travaillent à l’interne et attendent « la réaction de l’Assemblée nationale »

Le bâtiment de la CENI/Ph droits tiers

Le processus de désignation de nouveaux dirigeants de la commission électorale nationale indépendante (CENI) est toujours en veilleuse depuis les contestations de l’entérinement de Ronsard Malonda comme président de cette institution. Du coté des confessions religieuses d’où doit provenir le remplaçant de Corneille Nangaa, l’on dit attendre « la réaction de l’Assemblée nationale est également attendue ».

« Nous n’avons pas une procédure particulière, nous attendons plutôt l’institution Assemblée nationale qui, en temps normal devrait nous remettre la question en discussion. Nous ne prenons pas l’initiative parce que ce n’est pas l’affaire personnelle des confessions religieuses, mais plutôt l’affaire de l’institution CENI, qui est indépendante qui passe par les institutions étatiques notamment l’Assemblée nationale (…) s’il faut dire clairement on attend plutôt la réaction du bureau de l’assemblé », a déclaré jeudi à ACTUALITE.CD, le porte-parole de l’ECC, Eric Nsenga.

Entre-temps, le travail se fait à l’interne à travers un secrétariat technique piloté par la CENCO.

Il a par ailleurs annoncé que du côté des confessions religieuses, le travail à l’interne évolue normalement.

« Toutes les parties prenantes doivent envoyer leurs délégués et nous attendons que ça soit fait au même moment et pour tout le monde (…)  même quand nous étions à la première procédure, l’idée n’était pas de déposer un candidat pour qu’on l’installe parce qu’on ne peut pas installer un seul candidat, c’est tout le bureau qui doit être installé. L’idée pour nous c’était d’avoir des réflexions à l’interne et se donner déjà un candidat qu’on allait garder pour attendre les autres, mais l’Assemblée nationale a fait ce qu’elle a fait en allant entériné (Ronsard Malonda) … au niveau des confessions religieuses le travail à l’interne se fait, les discussions sont très avancées », a fait savoir le porte-parole de l’ECC.  

Après l’entérinement de Ronsard Malonda par l’Assemblée nationale, des vives tensions étaient observées à travers le pays. Plusieurs manifestations étaient organisées par les organisations politiques et de la société civile. Le président de la république à qui l’assemblée nationale avait transmis le dossier de Malonda s’était montré réservé face à un processus « biaisé ».

En dépit de cela, Jeanine Mabunda, présidente de la chambre basse avait demandé à d’autres parties de désigner leurs délégués au bureau de la CENI car "l’Assemblée nationale ne voudrait pas être accusée d’avoir été à l’origine de tout retard électoral."

Ivan Kasongo