RDC : en allant vers 2023, il y a-t-il d’embuche sur le chemin?

Caricature par Kash/ACTUALITE.CD

La coalition (FCC-CACH) compte de plus en plus le temps qui reste pour aller aux élections constitutionnellement prévues en 2023. C’est la question qui semble plus intéresser les deux partenaires au pouvoir en dépit des conditions générales précaires du pays.

Il y a quelques indices qui le prouvent. Dans le camp présidentiel, l’on peut citer par exemple le souci de l’Office national d’identification de la population (ONIP) de constituer un fichier général de la population au pays et à l’étranger avant les scrutins. Au FCC, également l’on s’active. Le 15 septembre dernier, les présidents de deux chambres du parlement ont, dans leurs discours d’ouverture de la session, appelé à la mise en place d’un compte spécial pour financer les élections de 2023 qui, d’après eux, doivent se tenir dans les délais.

Mais dans la même coalition, il y a plusieurs points de discordance. C’est notamment les propositions de loi sur la réforme de la justice, la composition future de la Commission électorale, mais aussi les éléments de la réforme du système électoral. L’autre question importante est la nomination récente des juges à la cour constitutionnelle.

Félix Tshisekedi et Joseph Kabila se sont rencontrés dimanche dernier à N’sele. Actuellement, il est impossible de confirmer ou d’infirmer si les deux hommes ont aplani les divergences. Ces dernières qui pourraient constituer un traquenard sur le chemin des élections prochaines.