Assemblée nationale : à la commission suivi et évaluation, Bandubola a expliqué la politique conjoncturelle du gouvernement pour cette période de pandémie

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La ministre de l'économie Acacia Bandubola est revenue, comme prévu, ce vendredi 28 mai, à la commission suivi et évaluation des politiques publiques pour répondre aux préoccupations lui adressées par les membres de ladite commission.

Acacia Bandubola a expliqué aux députés membres de la Commission suivi et évaluation que la politique conjoncturelle du gouvernement en cette période de la Covid-19 est d'investir dans les secteurs productifs des richesses notamment l'agriculture, la pêche, l'élevage et l'industrie. Le gouvernement a pris des dispositions pour que la récolte des produits agricoles des provinces voisines de Kinshasa arrivent dans la capitale et soit vendue à des prix défiant toute concurrence.

Quant à la politique structurelle, le gouvernement entend relancer l'activité économique dans son ensemble.

" Le gouvernement s'active à mettre en place des mesures structurelles pour juguler la situation en long et en moyen terme. Aujourd'hui le gouvernement est entrain d'investir sur les secteurs productifs des richesses tels que l'agriculture, la pêche, l'élevage, tel que le développement rural et l'industrie. Le gouvernement est en partenariat avec l'ONG CODIDIS dans le secteur de l'agriculture qui fait la récolte de tous les produits agricoles qui viennent soit de l'ex Bandundu ou de la province du Kongo-central pour les vendre à des prix battant toute concurrence. C'est C'est la politique que nous sommes entrain de mettre en place. Investir dans les secteurs porteurs des croissance. C'est ça la politique conjoncturelle du gouvernement et la politique structurelle, c'est la relance des activité économique dans son ensemble ", a fait savoir  la ministre de l'économie, Acacia Bandubola.

Pour le député Garry Sakata, rapporteur de la commission suivi et évaluation des politiques publiques, la primeur des réponses de la ministre est réservée au bureau de l'Assemblée nationale et à la plénière. Il a  tout de même signifier que les échanges ont tourné autour de la hausse des produits de première nécessité alors certaines taxes ont été supprimées. Avec la ministre, ils ont mis l'accent sur le prix de l'eau et l'électricité  qui sont des secteurs stratégiques dont le prix sont fixés par le ministère de l'économie, poursuit-il. Les députés insistent sur le fait que les agents ne prélèvent pas le compteur, craignant que ces factures soient incorporées dans les dettes à payer.

Mercredi 27 mai dernier, la ministre de l'économie avait été auditionné par les élus membres de cette  commission. Elle répondait essentiellement au constat fait par les députés, notamment la hausse des prix des biens des premières nécessités alors que certaines taxes ont été gelées par le gouvernement de la République.

Plusieurs préoccupations avaient été soulevées. La ministre y a apporté une suite ce jour.

Ses réponses seront transmises au bureau et à la plénière. Quelques recommandations seront formulées via le bureau de la chambre basse du parlement.

 Berith Yakitenge