Meschack Elia est autorisé provisoirement à jouer, à annoncé le TP Mazembe ce vendredi. Le club de Lubumbashi rapporte que la FIFA a ouvert un dossier sur le contentieux qui l'oppose à l’attaquant. De ce fait, les corbeaux qui citent la jurisprudence à ce sujet, l’ailier est autorisé à retrouver la compétition. Un rendez-vous entre les trois parties devra à présent être fixé. Le
TP Mazembe souligne qu’à ce stade, « quoique provisoirement autorisé à jouer, Meschack ELIA encourt toujours une sanction et les Young Boys de Berne, son nouveau club, le paiement de la totalité des indemnités du transfert tel qu'inscrit dans le contrat ».
Young Boys peut à présent enregistrer provisoirement le joueur. La FIFA précise, dans un extrait de la décision publiée par le TP Mazembe, qu’il reviendra « à l’organe décisionnaire compétent de s’exprimer sur la question de l’existence d’une quelconque relation contractuelle valable entre le club congolais et le joueur. De plus, l’organe décisionnaire compétent devra également s’exprimer sur les questions de savoir si une rupture du contrat a été commise par l’une des parties, que ce soit avec ou sans juste cause, quelle partie doit être considérée comme responsable de cette possible rupture et quelles en seraient les possibles conséquences, à savoir une compensation financière et/ou des sanctions. »
En RDC, le joueur est suspendu par la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) pour 12 mois « avec interdiction d’accès aux installations sportives, et extension aux équipes nationales de la RDC, à la CAF et à la FIFA ».
Après un test pourtant concluant au RSC Anderlecht, en Belgique, au mois d’août 2019, le joueur du TP Mazembe avait coupé le contact avec son club d’origine.
Bien plus, pour la FECOFA, « l’âge contenu dans le nouveau passeport de Meschack Elia est un faux en écriture. » Elle avait également constaté que le joueur s’est rendu coupable de « faux dans les titres, fait prévu et réprimé par l’article 52 du CDF, atteinte à l’honneur du TPM et de son président, fait prévu et réprimé par l’article 49 du CDF, corruption passive, fait prévu et réprimé par l’article 53 du CDC ».