Sud-Kivu : plus de 1000 maisons incendiées en 2019 à Bukavu, une politique de gestion et de prévention des catastrophes exigée au gouvernement provincial

Photo ACTUALITE.CD.

2019 aura été l’année de plusieurs calamités dans la ville de Bukavu avec notamment plus de 1000 cas d’incendie des maisons ainsi que des glissements de terrain qui ont fait des morts.  

C’est dans cette optique que le député provincial du Sud-Kivu, David Mubalama, a initié une question orale avec débat contre le ministre provincial des Travaux publics, des Patrimoines, de l'Urbanisme et de l'Habitat, Emmanuel Ndigaya, pour qu’il donne des éclaircissements sur des cas d’incendie dans la ville au cours de l’année qui s’achève. La question orale a été débattue au cours de la plénière de ce mardi 17 décembre à l’Assemblée provinciale.

« Cette année est la première depuis l'existence de cette ville où nous avons vécu une calamité, un fléau jamais senti. Jamais n'a existé, plus de 800 maisons incendiées en une année. Un tel bilan ne pouvait pas me laisser silencieux, c'est pour cela que touché par la souffrance des victimes de ces incendies, par des pertes matérielles que ces victimes ont eues, j'ai été obligé d'adresser ma question orale avec débat au ministre ayant la thématique dans ses attributions », indique le député provincial David Mubalama.

Avec plus de 30 incendies cette année, Bukavu a perdu plus de 1000 maisons dans plusieurs quartiers et avenues. En réponse aux questions du député David Mubalama, le ministre a annoncé certaines actions déjà menées.

« Votre gouvernement a décidé d'interdire formellement aux commissaires sans avis des services attitrés, de créer les nouveaux lotissements sur les sites disponibles, sensibiliser les habitants du Sud-Kivu sur la nécessité des règles concernant le morcellement bien défini aux affiches urbanistiques des services attitrés. Le gouvernement planifie aussi le désengorgement de la ville par la création de nouveaux lotissements », a répondu le ministre provincial Emmanuel Ndigaya.

L’initiateur de la question orale avec débat s’est dit insatisfait par les réponses du ministre. Ce dernier devrait revenir à l’hémicycle après 72 heures pour une deuxième réplique sur la même question.

Justin Mwamba