RDC : le CLC accuse l'UDPS d'être "contre le Chef de l’Etat qui combat la corruption et défend la liberté"

Ph. Pascal Mulegwa

 

Le coordonnateur du comité laïc de coordination (CLC), le professeur Isidore Ndaywel è Nziem, a réagit aux propos tenus par le secrétaire général de l'UDPS , Augustin kabuya qui a remis en cause la capacité de mobilisation de cette structure de l'Eglise catholique.  

"Je refuse de croire que l’UDPS puisse être contre le Chef de l’Etat qui combat la corruption et défend la liberté. Je suis convaincu qu’il s’agit d’un simple malentendu. Mais nous ne sommes en concurrence avec personne. Nous invitons les membres de l’UDPS à se joindre à nous. Mais restons modestes car personne n’a le monopole de la mobilisation. Nous avons tous le souvenir d’une soi-disant grande mobilisation qui, en son temps, n’avait pas permis au président du parti de sortir de sa jeep pour se joindre à la marche prévue parce qu’il n’y avait pas assez de participants", a déclaré à ACTUALITE.CD , Isidore Ndaywel.

 

"A nos amis du comité laïc de coordination, je leurs dit ceci : quand notre SG Jean - Marc Kabund avait parlé à l'époque de 50 - 50 , ils ont eu a engager un bras de fer pour nous insulter, nous connaissons la suite, ils étaient incapables de mobiliser même 1000 personnes sur la voie publique, aujourd'hui qu'ils fassent attention. la personne qui dirige le Congo aujourd'hui , les congolais l'ont surnommé "fatshi béton", a déclaré Augustin Kabuya mercredi au cours de la matinée politique de son parti.

Le CLC maintient sa marche pour le 19 octobre prochain contre la corruption et l'impuissance de la Justice.  

C’est dans le cadre  de la croisade nationale contre « la corruption, l’impunité, l’impuissance de la justice et des forces de l’ordre » que cette marche a été initiée. Les catholiques prevoient de marcher avec bibles , chapelets et croix.  

 

Reuni au sein de la coalition Lamuka, l'opposition a dénoncé l'abscence de "signaux clairs" du pouvoir en place et a soutenu cette marche.  

 

Les laics marcheront également pour exiger la fin de l’impunité, la suspension des personnes impliquées dans le détournement de 15 millions de dollars de la République et la démission sans délai des juges de la Cour constitutionnelle.   

Ivan Kasongo