<strong>La Commission Électorale Nationale Indépendante (Ceni) a annoncé l’ouverture ce mercredi 25 Juillet des Bureaux de Réception et Traitement des Candidatures (BRTC) pour les élections législatives nationales et la présidentielle prévues le 23 décembre 2018.
</strong>Dans un communiqué publié mardi dans la soirée, l’institution d’appui à la démocratie fait remarquer que cette opération devrait durer 15 jours soit du 25 juillet au 08 août prochain.
Dans la classe politique, les états-majors restent mobilisés pour se conformer au calendrier. L’objectif étant de disposer des regroupements capables d’aligner un maximum de 500 candidats pour la députation nationale.
Quant à la présidentielle, des alliances sont aussi en gestation. Si le Front Commun pour le Congo (FCC) est formé à la décision de Joseph Kabila, l’opposition quant à elle, peine encore à se choisir un candidat commun.
Le pays a entamé le dernier virage vers la tenue de son troisième cycle électoral de la troisième République.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies et le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA) ont insisté jeudi dernier sur le fait que la présidentielle devait conduire à un “transfert de pouvoir pacifique et démocratique” conformément à la Constitution, à l'Accord du 31 décembre, aux résolutions 2348 et 2409 du Conseil de sécurité, ainsi qu'à la Charte africaine sur la démocratie, les élections et la gouvernance.
Ces élections "doivent se dérouler dans les conditions requises de transparence, de crédibilité et d'inclusivité, y compris la participation pleine et entière des femmes à tous les stades, ainsi que l'importance de l'engagement des jeunes", ont ordonné l’UA et l'ONU.
Le président Kabila a assuré sur la tenue des élections le 23 décembre mais est resté mutique sur son avenir politique. D’une langue de bois, il a affirmé qu’il respectera la constitution mais n’a pas dit s’il sollicitera un nouveau quinquennat ou non.
La constitution interdit à M. Kabila au pouvoir depuis 17 ans, de briguer un troisième mandat mais son parti (PPRD) l’encourage depuis plusieurs semaines à se représenter en vertu de la révision constitutionnelle de 2011 qui a, selon le parti, donné à Kabila la possibilité de briguer un nouveau mandat.
<strong>Christine Tshibuyi</strong>