Moïse Katumbi a souligné le caractère pacifique des actions que lui et le Rassemblement ont choisies de mener dans le but d’obtenir le départ de Joseph Kabila de la tête du pays.
Selon l’ancien gouverneur de l’ex-Katanga, la population congolaise est la plus grande armée par excellence. Soutenant ne pas manquer d'argent pour financer une guerre, Moïse Katumbi dit que le Rassemblement est pacifique, mais pas susceptible d'être à nouveau berné par le président Kabila.
<i>“Nous sommes très pacifiques. Je l’ai toujours répété, la plus grande armée, c'est la population congolaise. Nous disons que nous allons rentrer ensemble pour faire une révolution sans arme. Si c'était prendre des armes, on allait les prendre depuis très longtemps. Ce n’est pas l’argent qui nous manque pour faire la guerre. Mais nous ne voulons pas que le sang coule dans notre pays. Nous voulons la paix dans notre pays et que monsieur Kabila puisse partir. Mais, cette fois-ci, je le répète encore, nous n’allons pas nous laisser berner. Trop, c'est trop!”, </i>a t-il dit au cours d'une interview accordée à Tshangu TV1.
Une certaine opinion, principalement la diaspora congolaise taxe l’opposition de laxisme. Pour Moïse Katumbi, le changement viendra de la synergie des forces tant de l’opposition que de l’ensemble de la population congolaise.
<i>“Les gens condamnent facilement l’opposition. Combien de nos compatriotes ont été tués ? Il y a combien de martyrs aujourd'hui dans notre pays ? À chaque fois, Kabila utilise les armes pour tuer sa propre population, ses propres électeurs. Donc, nous ne sommes pas fatigués. Nous voulons avoir le changement dans notre pays et nous allons changer notre pays ensemble. Parfois les gens disent “il faut prendre les armes”. Nous disons que nous avons une très grande armée qui est le peuple congolais. </i>
L’ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi a, dans une interview accordée aux médias congolais de la diaspora, déclaré Joseph Kabila veut organiser un référendum dans le but de se maintenir au pouvoir en complicité avec la Ceni.