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Dépréciation du Franc congolais : « La riposte n'est ni tardive ni insuffisante » - (Henri Yav)
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- Économie
- Samedi 19 août 2017 - 18:39
Dans une communication faite ce samedi le 19 août 2017, le ministre des Finances se réjouit des résultats enregistrés par le gouvernement après la série de mesures prises sur l’appréciation du Franc Congolais face au dollar américain.
"La riposte n'est ni tardive ni insuffisante. Il nous fallait du temps pour observer et apporter une thérapie. C'est l’État qui doit prendre toutes les dispositions pour stabiliser la monnaie, éviter l'inflation et offrir au pays les meilleures conditions pour que les investissements puissent se faire", a dit Henri Yav au cours de la conférence de presse organisée conjointement avec la Banque centrale du Congo.
Le ministre des Finances a même reconnu que le gouvernement a recouru à la planche à billet face à cette situation.
Selon lui, face à l'accélération de la dépréciation du franc congolais, le gouvernement avait suspendu la quasi- totalité de paiements. La mesure a permis au gouvernement d'équilibrer ses comptes à la Banque centrale et de constituer une certaine marge de trésorerie pour le reste de l'année et de ramener le taux de change autour de 1550 FC contre 1700 FC au mois de juillet, a-t-il ajouté.
"<em>Le gouvernement reste conscient que cette accalmie relative sur le marché de change n'est pas suffisante et qu'il faut poursuivre les efforts pour asseoir une monnaie forte</em>", a déclaré M.Yav.
Par rapport au contraste entre l’appréciation du Franc congolais et la stabilité des prix des produits sur les marchés congolais, Henri Yav assure que le contrôle se fera sur le terrain « <em>sans revêtir un caractère tracassier</em> ».
Le ministre des Finances a annoncé, au cours de ce point de presse, la tenue à Kinshasa, en septembre prochain, d'un forum national sur la réforme du système fiscal de la RDC. L'objectif sera d'aboutir à un diagnostic «<em> complet et précis des maux qui rongent le système fiscal du pays, de rechercher des solutions pour rendre la fiscalité simple, compétitive et attractive</em> ».
Rachel Kitsita
