<span style="font-weight: 400;">Le ministre de l’Environnement et Développement Durable Amy Ambatobe Nyongolo affirme qu’une solution est en vue pour résoudre le problème des 499 camions contenant du bois rouge interceptés il y a plus de trois mois en Zambie. Dans une interview accordée à ACTUALITE.CD ce vendredi 07 avril 2017 le ministre Ambatobe a souligné qu’une solution pourrait être trouvée d’ici quelques jours sur ce dossier entre les deux pays à savoir la Zambie et la RDC.</span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><span style="font-weight: 400;">« </span><i><span style="font-weight: 400;">Et pour le bois intercepté au niveau de la Zambie, il y a eu une convention la Zambie et la RDC. Au fait, il était question d’assurer une certaine vérification pour permettre de faire la part des choses, c’est-à-dire faire la différence entre le bois produit en Zambie et celui produit en RDC. Et cet exercice-là a déjà eu lieu. Et d’ici deux semaines, nous allons effectuer une mission en Zambie pour faire un état de lieu par rapport à l’évaluation faite par les ministères de l’Environnement de deux pays. Et après, nous allons vérifier de notre côté quels sont les bois qui ont été acheminés légalement, c’est dire ceux qui auraient effectué ce commerce de manière régulière en payant les taxes, la redevance et autres, ceux-là vont récupérer leurs marchandises avec l’autorisation de la haute hiérarchie. Ceux qui ne seraient pas mis en règle, nous allons prendre des décisions par rapport au contexte</span></i><span style="font-weight: 400;"> ». indique le ministre.</span></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">Et concernant la poursuite régulière de l’exploitation de ce bois rouge, Amy Ambatobe Nyongolo rassure les exploitants : </span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><span style="font-weight: 400;">« </span><i><span style="font-weight: 400;">Il a été demandé au ministre de tutelle de prendre la décision d’arrêter provisoirement tout opération de commercialisation de ce bois. Et je vous dis qu’il y a peu c’est à dire qu’il y a deux jours ou une semaine le directeur de cabinet à son passage à Lubumbashi a eu à promettre aux exploitants forestiers de la province du Haut Katanga et du Lualaba, qu’à partir du mois de juillet, ceux-là qui se seraient mis en règle avec le code forestier, la fiscalité, de pouvoir continuer à exploiter, bien sûr avec toujours la bénédiction de la hiérarchie. Ceux-là qui ne se seraient pas mis en règles doivent tout arrêter </span></i><span style="font-weight: 400;">». </span></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">Au mois d’avril dernier les responsables locaux de l’environnement, de la Direction générale de migration et autres, soupçonnés d’avoir trempé dans le trafic frauduleux et quasi quotidien du bois rouge avaient été suspendus sur instruction du directeur de cabinet du chef de l’Etat. Ce, après interception en Zambie de 499 camions contenant chacun entre 30 et 37 tonnes de bois rouge.</span>
<span style="font-weight: 400;">Willy Akonda Lomanga, Desk Eco. </span>