En marge de la suspension du général Célestin Kanyama, chef de la Police nationale congolaise (PNC) dans ville de Kinshasa, José Maria Aranaz, directeur du Bureau Conjoint des Nations Unis aux Droits de l’Homme (BCNUDH) a indiqué, ce mercredi 19 avril 2017, espérer que la lumière sera faite dans les violations de droits de l’homme au cours de l’opération Likofi, jadis commandée par l'officiel suspendu.
Il l’a déclaré au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la Monusco tenue à son Quartier général à Kinshasa ce 19 avril 2017.
<em>"Nous n’avons pas de commentaire à faire sur cette suspension. Nous espérons que la lumière sera faite sur les violations des droits de l’homme au cours de l'opération Likofi</em> », a laconiquement déclaré le fonctionnaire onusien.
Entre novembre 2013 et février 2014, Célestin Kanyama, alors commissaire provincial de la PNC Kinshasa, avait conduit l’opération Likofi pour mettre fin aux dégâts des délinquants kinois communément appelés « kuluna ».
Selon Human Right Watch, 55 jeunes hommes ont été abattus et 33 autres portés disparus lors de cette opération.
De son côté, le gouvernement avait, jadis, déclaré qu’il ne pouvait pas brandir le nombre de morts au titre de trophée pour une opération réalisée avec professionnalisme.
<a href="http://twitter.com/franck_ngonga">Franck Ngonga</a>