Kananga : La Monusco dénonce des « restrictions » imposées à ses services

<p style="margin: 12.0pt 0cm 12.0pt 0cm;"><span style="font-family: 'Roboto','serif'; color: #333333;">La MONUSCO a exprimé ce samedi 18 mars 2017 « ses fortes » préoccupations vis-à-vis des restrictions qui seraient imposées par les forces de sécurité à sa liberté de circulation à Kananga, ces derniers jours.</span></p>
<p style="margin: 12.0pt 0cm 12.0pt 0cm;"><span style="font-family: 'Roboto','serif'; color: #333333;">"<em>Je demande la cessation immédiate des violences à Kananga et dans la région du Kasaï, et déplore l'usage disproportionné de la force</em>", a déclaré Maman Sambo Sidikou, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RDC. "<em>Je demande également l'arrêt immédiat de toute restriction à la liberté de circulation de la MONUSCO, qui limite sa capacité à accomplir pleinement son mandat en RDC. Je demande aussi l'ouverture d'enquêtes par les autorités compétentes sur les événements de ces derniers jours à Kananga, et que les responsables de toutes les violations des droits de l'homme soient traduits en justice</em>."</span></p>
<p style="margin: 12.0pt 0cm 12.0pt 0cm;"><span style="font-family: 'Roboto','serif'; color: #333333;">La MONUSCO exprime également ses vives préoccupations sur les allégations faisant état de nouvelles violences à Kananga entre le 14 et le 17 mars 2017. La Mission onusienne dit avoir reçu des informations crédibles selon lesquelles un nombre important de personnes auraient été tuées au cours d'affrontements entre des miliciens de Kamwina Nsapu et des membres des forces de sécurité congolaises.</span></p>