La semaine de l’actualité congolaise a été marquée par l’histoire de ce petit garçon de six ans dont le corps s'était échoué sur une plage d'Espagne. L’histoire de Samuel Kadamba est comparée à celle d’Aylan, ce bébé syrien retrouvé en 2015 sur une plage turque.
Samuel et sa mère, comme plusieurs autres migrants, ont été victimes du naufrage d’un canot pneumatique parti du Maroc le 11 juin.
Véronique Nzazi, la mère du petit garçon, a été enterrée en Algérie où l'océan avait trainé son corps. Samuel, lui, a été trouvé le 27 janvier sur une des plages de Barbate (Cadix), sur la côte Atlantique.
Aimé Kabamba, père de Samuel, aidé par l’ambassade de Kinshasa, a pu se rendre à Andalousie pour assister aux funérailles de son fils.
Selon le témoignage du père, la mère de Samuel pensait se rendre en Espagne pour soigner une tumeur cancéreuse derrière l'oreille. Elle se sentait mal à l’idée de voyager sans le petit jeune de ses enfants qui souffraient également des problèmes pulmonaires.
Comme Véronique et Samuel, de milliers des congolais tentent de rejoindre l’Europe en passant par le Maghreb, mais très peu réussissent cette aventure pour le moins périlleuse. Le cas de Véronique et Samuel est particulier parce que la maladie de Véronique était avérée comme le témoigne les documents présentés par Aimé Kabamba. Des démarches menées à la Maison Schengen à Kinshasa et au Maroc avaient toutes échouées. Pour la famille, c’était donc une question de vie ou de mort.