Sessanga : "c'est une décision nulle et non avenue, convoquée par des gens n'ayant ni titre ni qualité"

Delly Sessanga a balayé d'un revers de la main la décision prise ce vendredi 3 mars 2017 par une frange de l'Alternance pour la République (AR), plateforme dont il est le coordonnateur et dont il a été exclu cet après-midi.

Au sortir de la réunion avec les Évêques de la CENCO où il a accompagné les nouveaux dirigeants élus du Rassemblement, Félix Tshisekedi et Pierre Lumbi, Delly Sessanga l'a qualifié cette décision de chambre prise par des personnes non habilitées.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><em>"C'est une décision nulle et non avenue, convoquée dans une chambre par des gens n'ayant ni titre ni qualité et donc, qui ne peuvent bouleverser ni mes nuits ni mes jours. On fera régner l'ordre et la discipline quel que soit le rang, quelle que soit la qualité. Et croyez-moi les mesures vont être prises et les choses vont continuer comme dans le meilleur du monde"</em>, a-t-il déclaré d'un ton ferme.</blockquote>
Le coordonnateur de l'AR, exclu avec Jean Bertrand Ewanga, secrétaire exécutif,  s'est insurgé contre ce qu'il qualifie d'attitude hypocrite des gens qui parlent quand ils tournent les dos. Il affirme qu'ils continuent de bénéficier du soutien des partis importants de la plateforme et assure que le travail va continuer et des sanctions sévères vont s'abattre sur les réfractaires.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><em>"S'ils avaient des questions à poser, ils devaient le faire en interne et non sur la place publique. Donc ceux qui gardent le silence lorsque nous sommes là et qui parlent lorsqu'on tourne le dos ne méritent pas que l'on discute des balivernes qu'ils viennent aligner dans la presse. Donc nous sommes là, nous sommes Alternance pour la République. Nous avons un logiciel, un programme qui était écrit et sous lequel nous fonctionnons, des objectifs que nous devons atteindre et un chronogramme. Nous avons le soutien de tous les partis politiques importants de cette plateforme, les membres fondateurs : Franck Diongo qui est en prison avec le MLP, la SCODE de Muyambo, ECCO de Adam Bombole, le RCD/KML de Mbusa Nyamwisi, ainsi de suite. Donc, ce qui s'est passé, de l'ordre du dérisoire et de la manipulation ne mérite pas un commentaire particulier", </em>a-t-il expliqué</blockquote>
Le cas Katebe est encore en examen et une décision devra être prise, affirme Delly Sessanga qui martèle que tant qu'il sera à la tête de cette plateforme, l'ordre et la discipline devront y régner.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><em>"Katebe a été entendu, le rapport n'a pas encore été rendu, il sera rendu et en ce moment là, nous prendrons les décisions utiles. Mais ce dont je peux vous rassurer, c'est que l'AR sous ma responsabilité sévira chaque fois qu'il y aura des écarts, l'orde et la discipline régneront"</em>, a dit le président de l'ENVOL</blockquote>
<em>"L'AR n'implosera pas, n'en déplaise à ceux qui le souhaitent"</em>, a conclu Delly Sessanga

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Jacques kini et Rachel Kitsita