Le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en RDC a annoncé lundi chercher une solution politique au dossier relative à l'incursion des combattants de l'ex rébellion du M23 au Nord-Kivu.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95">"<em>Tout règlement doit être politique et régionale . [...] Nous cherchons une solution politique à ce problème</em>" a déclaré Mamane Sambo Sidikou au sortir d'un entretien avec le chef de la diplomatie congolaise, Léonard She Okitundu.</blockquote>
Le patron de la mission des nations unies pour la stabilisation de la RDC (MONUSCO) a en outre précisé que les casques bleus de l'ONU pourront barrer route aux rebelles "s'ils se pointent".
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><em>" C’est la responsabilité du Congo, mais aussi la responsabilité de la MONUSCO de leur barrer la route. S’ils viennent, nous serons en position pour le combattre et le neutraliser. Cette question relève de la dimension régionale qu’elle ne peut se régler qu’en concertation avec les pays de la région et avec les bons offices de Said Djinnit. Il faut continuer sur cette dynamique"</em> a poursuivi le chef Onusien.</blockquote>
La Monusco n'a toute fois pas confirmé la présence de ces combattants sur le sol congolais. Dans un communiqué 19 janvier 2017, le gouvernement Ougandais avait annoncé avoir appréhendé 101 combattants de l'ex rébellion du M23 à bord de 4 véhicules avec intention de pénétrer en RDC.
Une délégation de l'ONU conduite par Said Djinnit (représentant dans les grands lacs) va se rendre en Ouganda pour rencontrer le président Yoweri Museveni afin d'évoquer la question en tête à tête.
Franck Ngonga (<a href="http://twitter.com">@franck_ngonga</a>)