La Monusco a autorisé le lundi 12 décembre 2016 une rencontre entre la Société civile, les autorités du territoire de Nyiragongo et les militaires sud-soudanais à Munigi, 4 kilomètres au Nord de Goma ( Nord-Kivu).
Au cours d’un briefing à la presse à Goma, D<span style="font-weight: 400;">aniel Rwiz, chef du bureau de la Monusco dans cette province, a expliqué que les discussions visaient à baisser la tension observée depuis le week-end dernier au sein des populations suite à la présence de ces rebelles étrangers.</span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90"><i><span style="font-weight: 400;">«La Société civile a montré son appréhension quant à la présence de ces combattants. C’est pourquoi, on a proposé aux autorités et à la Société civile de rencontrer les Sud-soudanais. Tous, sommes d’accord que ces combattants doivent rentrer chez eux. Je crois que le malentendu est réglé. Les Sud-soudanais ont dit à la Société civile qu’ils n’ont aucune intention de faire le mal aux populations. Les militaires disent qu’ils attendent leur départ (...)», </span></i><span style="font-weight: 400;">a dit le numéro</span> <span style="font-weight: 400;">1 de la Monusco au Nord-Kivu.</span></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">Pour rappel, les habitants de Munigi ont manifesté vendredi dernier après avoir intercepté environ 18 militaires sud-soudanais à bord de deux camions de la Monusco à Munigi.</span>
Patrick Maki