La France a appelé ce mardi 04 octobre 2016 l'Union européenne à "utiliser tous les moyens", y compris des sanctions, pour empêcher une dégradation de la situation politique en République démocratique du Congo.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><em>« La France souhaite que l'Union européenne utilise tous les moyens à sa disposition, y compris, si nécessaire et en fonction de l'évolution de la situation, le recours à des mesures de sanctions"</em>, a souligné Romain Nadal, porte-parole du Quai d’Orsay.
Des sanctions <em>"contre ceux qui se seraient rendus coupables de graves violations des droits de l'Homme ou qui feraient obstacle à une sortie de crise consensuelle, pacifique et respectueuse de l'aspiration du peuple congolais à élire ses représentants,"</em> a-t-il précisé.</blockquote>
Toujours mardi, Antoine Boyamba, le vice-ministre des Congolais de l’étranger, a exprimé à l’ambassadeur de France à Kinshasa Alain Remy les vives préoccupations du gouvernement congolais au sujet des déclarations du ministre français Jean-Marc Ayrault, invitant Joseph Kabila à ne pas se présenter à la prochaine présidentielle et de respecter la Constitution.
Antoine Boyamba a dit que le gouvernement était choqué par ces propos qui interviennent alors le Congo est plein « dialogue pour des élections crédibles, transparences et apaisées ». Il a ajouté que les divergences entre les deux pays sur ces questions peuvent se traiter ailleurs que sur la place publique