Au cours d’une conférence de presse organisée ce mardi 13 septembre 2016 à Kinshasa, André-Alain Atundu Liongo, porte-parole de la Majorité présidentielle (MP) a réitéré la volonté du camp présidentiel de commencer le cycle électoral par les élections locales.
<em>« Il n’est pas correct de dire que l’opposition a fait une concession majeure en acceptant une refonte totale du fichier. En vérité, ni la Majorité ni l’opposition n’avait le choix (…) La suite logique des évènements depuis les élections de 2006 nous amène à préférer les élections de la base au sommet.»</em>
Dans la même déclaration politique, la MP a également profité de l’occasion pour critiquer les actions du Rassemblement dont l’opération « école morte »
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Un peu plus tôt dans la journée, répondant à une question au cours de la conférence de presse organisée par Edem Kodjo ce mardi 13 septembre au Grand Hôtel Kinshasa, Vital Kamerhe a renvoyé la balle dans le camp de la MP.
<em>« Nous sommes dans un cadre extraconstitutionnel. Les gens n’ont pas marché pour les locales. Le problème majeur est la non organisation e la présidentielle dans le délai. Nous n’avons pas droit à l’erreur. Les amis de la Majorité suivent. Dans la séquence des élections, nous souhaitons accorder une attention particulière à la présidentielle. Il y a une fenêtre d’opportunité qui est ouverte. Nous sommes à la recherche du compromis, »</em> a-t-il dit.
Toujours dans le même cadre, Edem Kodjo a appelé les parties prenantes à travailler ce mardi 13 septembre 2016 d’une manière accélérée.
<em>« Nous ne devons pas oublier que le peuple congolais nous regarde. Nous n’avons pas le droit à l’erreur ou à l’échec. Je lance un appel aux participants pour que le chemin du compromis soit le chemin à parcourir ensemble. La séquence des élections n’est pas un problème qui dépasse la capacité d’imagination des diplomates que nous sommes. Nous souhaitons que cette journée soit réservée aux actions accélérées sur les points sensibles de la négociation. Il faut anticiper et sur un certain nombre d’écueils. Le temps ne joue pas pour nous. Nous devons conclure sur des bases annoncées au départ. Même s’il nous faut prolonger, cela ne devrait pas dépasser un jour. Le travail nous attend. Je ne serai pas long. J’ai discuté avec les membres du Groupe de soutien. Ils encouragent l’action que nous entreprenons. Le travail nous appelle. »</em>