Nord-Kivu : les animaux de boucherie attaqués par une maladie inconnue à Walikale

Troupeau de vaches
Troupeau de vaches

Une maladie inconnue attaque depuis environ un mois les animaux de boucherie en territoire de Walikale au Nord-Kivu. C'est l'administrateur policier de ce territoire qui tire la sonnette d'alarme. Le commissaire supérieur principal Ado Laurent Kasongo fait savoir que cette maladie non encore connue se manifeste par l'apparition des gales sur la peau de la bête.

Les animaux les plus touchés sont les vaches, les chèvres, les porcs et les moutons. Plusieurs animaux sont déjà morts de cette maladie inconnue à Walikale.

Suite à cette situation, l'autorité territoriale a pris une série de mesures pour protéger la population locale, en attendant les résultats des échantillons prélevés et envoyés dans un laboratoire afin de déterminer cette maladie.

Il s'agit notamment de l'interdiction d'abattage clandestin des animaux. Pour un contrôle rigoureux de la viande, seul l'abattage dans les abattoirs et marchés publics est autorisé. Toute viande déclarée propre à la consommation humaine doit être couverte d'un jeton d'expertise vétérinaire délivré gratuitement par l'inspecteur des viandes. Cependant, toute viande non couverte par un jeton d'expertise vétérinaire est immédiatement déclarée d'origine douteuse. Celle-ci doit être saisie conformément à la réglementation de la police sanitaire des animaux.

Le service vétérinaire en territoire de Walikale a renforcé sa présence dans les marchés et les abattoirs publics pour procéder à l'exécution de cette instruction.

Pour rappel, il y a plus de deux mois, les services étatiques avaient alerté sur la présence d'une maladie inconnue qui attaquait les vaches dans le territoire voisin de Masisi. Quelques mois après cette alerte, certains habitants du groupement Waloa Uroba, limitrophe du territoire de Masisi, avaient connu une intoxication alimentaire après avoir consommé la viande d'un bœuf en provenance du territoire de Masisi. La majorité d'entre eux étaient internés dans des structures sanitaires pour des soins appropriés.