Après la réouverture des débats décrétée, l’affaire mettant en cause l’ancien président Joseph Kabila s’est poursuivie ce vendredi 19 septembre devant la Haute Cour militaire. La partie civile, la République, a poursuivi ses plaidoiries après avoir signifié l’impossibilité de faire comparaître les témoins qu’elle a cité, pour des problèmes de sécurisation.
Dans ses moyens, la partie civile a évoqué plusieurs arguments tels que la responsabilité du prévenu, chef hiérarchique ou dirigeant du mouvement rebelle AFC/M23, sur le fait de ne pas empêcher la commission des infractions par les troupes ; elle est aussi revenu sur le défaut de pertinence de la qualité officielle qu’avait le prévenu, et aussi sa prétendue nationalité rwandaise. Elle a reçu à la hausse les montants des dommages-intérêts qui est désormais de 30 milliards de dollars.
Le ministère public a confirmé ses réquisitions antérieures, dans lesquelles il avait sollicité la peine de mort à l’encontre de l’ancien président de la République. L’affaire est prise en délibéré pour le prononcé à intervenir dans le délai de la loi.
Joseph Kabila est poursuivi pour plusieurs infractions, notamment la participation à un mouvement insurrectionnel, trahison, crime contre l’humanité, crime de guerre, etc. La peine de mort a été requise contre l’ancien président.