Le Conseil des ministres a adopté un avant-projet de budget de 20,3 milliards USD pour l’exercice 2026, marquant une progression significative par rapport aux années précédentes. Un défi qui repose en grande partie sur la performance des régies financières, sous la tutelle du ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-botayi.
Selon le ministre, la mobilisation des recettes demeure une exigence incontournable, non seulement pour répondre aux ambitions budgétaires, mais aussi comme levier de croissance économique et de création d’externalités positives. « La réussite de cette démarche suppose discipline, gouvernance rigoureuse et engagement collectif », a-t-il insisté.
Au mois d’août 2025, les recettes ont atteint 1.955,6 milliards CDF, soit 103 % des prévisions mensuelles. Entre janvier et août, la mobilisation s’est chiffrée à 18.110,5 milliards CDF, représentant 97,8 % des prévisions à fin août et 63,9 % des prévisions annuelles fixées à 28.350 milliards CDF. Par rapport à 2024, une hausse de 8 % a été enregistrée.
Toutefois, un gap de 10.239,7 milliards CDF reste à combler d’ici décembre, réparti entre la DGI (5.782,5 Mds), la DGDA (2.354,9 Mds) et la DGRAD (2.102,3 Mds).
Pour renforcer la mobilisation, plusieurs réformes sont mises en œuvre :
Ces mesures visent à accroître l’efficacité de la collecte et à renforcer la transparence des finances publiques.
Le ministre Fwamba a réaffirmé son engagement à accélérer les réformes fiscales et à moderniser les outils de collecte, dans la ligne de la vision du président Félix Tshisekedi : garantir la stabilité macroéconomique et doter le pays des moyens de son développement.