C'est une crise humanitaire sans précédent à Bandas désert, localité du territoire de Bosobolo (provence du Nord Ubangi) où se sont réfugiés plus de 7 000 sujets centrafricains qui ont fui en décembre 2024 les affrontements entre les forces loyalistes (FACA) et les rebelles de la Seleka en RCA pour s'installer sur le sol congolais.
Selon le chef du secteur à Pandu, chef-lieu de Bandas, les sinistrés sont sans assistance depuis leur traversée en décembre 2024.
« Ils sont sans assistance humanitaire, passent la nuit même à la belle étoile. Les enfants de moins de 5 ans, les femmes et autres catégories des vulnérables sont exposés aux intempéries de l'heure dans leur lieu de cantonnement », indique Léonard Mandaba, chef du secteur qui plaide pour des interventions.
« Ne sachant que faire, la plupart des centrafricains cantonnés à Bandas désert effectuent les mouvements pendulaires, traversant parfois la rivière Ubangi pour chercher de quoi se nourrir », note le chef de secteur.
Et d'ajouter : « Ce mouvement est incontrôlé et est source d'insécurité dans la région pour autant que n'a pas jusque-là recensé ces réfugiés dépourvus de statut légal », décrit Léonard Mandaba.
Il faut dire que ces sujets centrafricains cantonnés à Bandas désert, localité riveraine du territoire de Bosobolo sont des civils qui se sont échappés suite aux vives tensions armées en décembre 2024 entre les forces armées centrafricaines et les rebelles de la Seleka en RCA. Depuis lors, ils vivent cantonnés dans un site aménagé par les autorités locales.
Didier Dutimo, à Gbadolite