RDC : l’UNESCO élabore le plan de travail MAB 2025 pour les réserves de biosphère

Foto
Élaboration du plan MAB

L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), à travers son programme « L’Homme et la biosphère » (MAB), a organisé un atelier à Kinshasa autour des défis liés à la gestion des réserves de biosphère.

L’objectif principal était de définir les grandes orientations du plan d’action 2025, en faveur de la conservation de la biodiversité et du développement durable, à travers une approche participative.

Les réserves de Luki et Yangambi, reconnues au niveau international, font face à de nombreux défis tels que pression démographique, braconnage, déforestation, manque de ressources humaines qualifiées, entre autres. Les participants ont recommandé au gouvernement et à ses partenaires de renforcer les capacités des gestionnaires de ces sites, notamment par la fourniture d’équipements adaptés et la formation technique.

« Il est important de souligner que les réserves de biosphère de la RDC sont des trésors inestimables, des symboles d’espoir pour un avenir où l’homme et la nature coexistent en harmonie. Leur préservation et leur gestion durable relèvent d’une responsabilité collective. J’en appelle à l’engagement de tous pour soutenir les initiatives locales et devenir des ambassadeurs de ce patrimoine exceptionnel », a déclaré Patrick Mambo-Leo, secrétaire général à l’Environnement.

À l’issue de l’atelier, un plan d’action pour 2025 a été validé. Celui-ci vise à renforcer le rôle des réserves de biosphère dans le développement local durable, notamment par la promotion de l’économie verte.

Lancé en 1971, le programme « Man and the Biosphere » (MAB) de l’UNESCO est une initiative scientifique intergouvernementale. Il promeut la conservation de la biodiversité, le développement durable et l’utilisation des connaissances scientifiques, aussi bien naturelles que sociales, pour améliorer la relation entre l’homme et son environnement.

Grâce Guka