Alors que la ville de Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, Sud-Est du pays, est plongé dans une nouvelle forme d'insécurité, celle caractérisée par des cas viols, selon le cadre de concertation de la société civile, le président de l'assemblée provinciale du Haut-Katanga, Michel Kabwe, appelle à des nouvelles stratégies au niveau des services de sécurité.
Il précise qu'il faut rappeler, en urgence, certains éléments affectés dans les sites miniers dans la région du Katanga pour renforcer la sécurité de la population sur terrain.
"L'insécurité urbaine a repris de l'ampleur dans la ville de Lubumbashi et ses environs, une nouvelle forme de banditisme violent. J'en appelle aux services de sécurité de redoubler des stratégies afin de mettre fin à cette situation. Aux responsables des services de sécurité, je leur demande de retirer leurs éléments dans les sites miniers afin de combler les effectifs dans la sécurisation de la population", précise Michel Kabwe Muamba, président de l'organe délibérant du Haut-Katanga, lors de son discours à la cérémonie d'ouverture de la session de septembre.
Bien avant, c'est la thématique gouvernance sécuritaire du cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga qui s'est exprimé autour de la résurgence des cas de criminalité dans la région du Katanga, principalement dans la ville de Lubumbashi. Selon Bertin Tchoz, responsable de cette thématique, au moins 15 cas de viols sont répertoriés dans l'intervalle de juillet à septembre de cette année dans la commune annexe qui est la ceinture de la ville du cuivre, surtout dans les quartiers situés autour de la route de contournement. Bertin Tchoz précise qu'il y a : " 6 mineures, femmes mariées et 3 morts notifiés dans cette résurgence d'insécurité".
Pourtant, depuis plusieurs mois, la ville de Lubumbashi n'avait plus connu de tels actes de banditisme.
José Mukendi