Le FC St Eloi Lupopo joue son va tout ce dimanche 22 septembre 2024 à 14 heures contre Bravos Dos Masquis. Pour cette deuxième manche des 16è de finale de la Coupe de la Confédération , les Viets blessés dans leur orgueil, se veulent revanchards de la désillusion de Lubango.
« Le match aller, nous avons fait une amende honorable, c’est vrai qu’il y a un but contre nous-mêmes. Le match retour c’est une autre chaîne, nous continuons à persévérer et à positiver surtout », disséque l’entraîneur des Lumpas, Mohamed Magassouba.
Au stade Frédéric Kibasa les Lumpa auront la faveur d’un 12è effervescents et enthousiastes « On va joué la tête sur les épaules avec l’accompagnement et l’effervescence du public », se réjouit t-il.
Sur ses terres le club d’outre tunnel a rendez-vous avec l’histoire. Remonter l’écart d’un but paraît tache facile, mais attention de jouer sans se mettre de « la pression maximale sur nous-mêmes. Puisque jouer avec une pression maximale peut engendrer la précipitation et l’insuccès », tranche t’-il en conférence de presse d’avant match, à l’aube.
Le malien très optimiste pense tenir les taureaux par les cornes. Les bémols du dernier geste, de la gestion de temps faible et du chrono sont soigneusement guéris, à lui en croire, par l’enthousiasme et la sérénité qui ont marqué leur préparation. Son équipe est fin prête pour faire la remontada tant attendue, toutes les batteries à cet effet sont en marche pour assurer le retour triomphant à cette étape de la compétition (les huitièmes de finale) deux ans après.
« On a préparé la deuxième partie avec beaucoup de sérénité, d’enthousiasme pour assurer la qualification. Avec cet esprit positif que nous saurons atteindre nos objectifs sans en tenir compte de la qualité excessive de nos adversaires et de nos insuffisances, nous tenons compte de tous les aspects : nos atouts, nos forces et nos faiblesses. Les enfants ont beaucoup appris de ce premier match, je crois qu’ils vont donner satisfaction », croit t-il.
Le Dimanche dernier, les Jaunes et Bleus n’ont pas été ridicules. La terre angolaise et l’accueille de l’Estadio Nacional de Tundavala, de 20 000 milles places assises, semblaient être hostile, mais les Viets ont bien tenu le cuir sans tergiverser avec de belles transmissions pour sortir proprement de leur camp. Les Angolais, poussaient et acculaient avec un bloc median pour se montrer plus oppressant, ne se rétracter pas en trouvant les 15 derniers mètres des Lushois avec des ballons courts et longs qui cassaient et sautaient les lignes.
Jenovic Lumbuenadio