RDC : Raïssa Malu rappelle la nécessité de la “Nouvelle citoyenneté” comme alternative pour transformer la société congolaise

Raïssa Malu, ministre de l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté en RDC a, lors de la 10ème réunion du Conseil des ministres ce vendredi 23 août, réaffirmé la volonté du gouvernement de promouvoir de nouvelles valeurs et un sens accru du civisme aux citoyens congolais.

« Il s’agit d’un engagement individuel et collectif des citoyens, résidant en République Démocratique du Congo, à promouvoir et à respecter le bien commun, les valeurs républicaines et sociétales, et à favoriser l’unité dans la diversité », a dit la ministre de l’éducation, dans les propos rapportés par  Yolande Elebe Ma Ndembo, ministre de la Culture, Arts et Patrimoines, jouant la fonction du porte-parole du gouvernement.

Selon Raïssa Malu, la nouvelle citoyenneté repose sur  les valeurs de liberté, fraternité, solidarité, justice, paix et travail, vise à renforcer l’identité nationale, à promouvoir l’engagement civique et démocratique, et à intégrer les enjeux mondiaux dans l’éducation des citoyens.

« La pédagogie de l’exemplarité, combinée à des efforts de formation continue et au développement de compétences, assurera que les valeurs de la nouvelle citoyenneté sont non seulement enseignées mais également vécues au quotidien », a précisé la Ministre d’Etat.

Le gouvernement congolais a réintroduit l’éducation à la nouvelle citoyenneté dans le système scolaire de la République démocratique du Congo (RDC), selon l’Ordonnance n°24/039 du 28 mai 2024.
En effet, la notion de « nouvelle citoyenneté » avait déjà été évoquée en 2015, en réponse aux nombreux défis auxquels le pays était confronté. L’objectif était alors, et il le reste, de transformer les mentalités, de lutter contre les antivaleurs et de construire une société plus juste et plus équitable.

Selon la note conceptuelle émise à l’époque sur cette matière, il s’agissait de changer les mentalités et les attitudes pour sortir de la crise et faire du Congo un pays émergent à l’horizon 2030.

Bruno Nsaka