Lualaba : Jean-Pierre Kezamudru a donné le coup d’envoi d'Exetat  pour plus de 17 000 candidats

Photo d'illustration
Lancement de l'Examen d'État au Lualaba

La province du Lualaba a donné ce lundi le coup d’envoi des épreuves de l’Examen d’État édition 2024 à Kolwezi. La cérémonie officielle, qui s'est déroulée à l’institut Salvator, a été présidée par Jean-Pierre Kezamudru, vice-ministre de l’Éducation nationale et de l’initiation à la nouvelle citoyenneté. L’événement a également vu la participation du ministre provincial de l’Intérieur, représentant la gouverneure Fifi Masuka, ainsi que de nombreux acteurs du secteur de l’éducation, notamment l’Inspecteur principal provincial.

Cette édition de l’Examen d’État est organisée sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo. La province éducationnelle Lualaba 1 a enrôlé cette année un total de 17 357 candidats dont 7 789 filles et 9 568 garçons. On note également la participation de 8 candidats sourds et muets, soulignant l’inclusivité de cette session.

Jean-Pierre Kezamudru, ancien inspecteur, a prodigué des conseils avisés aux finalistes, les exhortant à respecter scrupuleusement les consignes. 

« De nombreux échecs sont souvent dus à une mauvaise gestion des items d’examen », a-t-il souligné.

De son côté, Déodat Kapenda Wa Kapenda, représentant de la gouverneure, a encouragé les candidats à ne pas confondre vitesse et précipitation, assurant la qualité de leur préparation.

Afin de garantir le bon déroulement des épreuves, la délégation du vice-ministre a visité plusieurs centres d’examen, dont l’Institut Technique de Mutoshi, le Complexe Scolaire La Grandeur et l’Institut Hewa Bora. Ces visites ont révélé une organisation rigoureuse et un sérieux exemplaire dans la conduite des examens, assurant des conditions optimales pour tous les candidats.

Les finalistes de cette année se sont montrés particulièrement confiants. Beaucoup ont exprimé leur satisfaction quant à la qualité de leur préparation et estiment avoir bien réussi leurs épreuves de culture générale. Cette confiance est de bon augure pour les résultats à venir et témoigne du travail acharné des enseignants et des élèves tout au long de l’année scolaire.

Timothée Prince ODIA