Démarrée hier sur l’ensemble du territoire national, la 3ème édition du Test national de sélection et d’orientation professionnelle à l’intention des élèves de la 8ème année primaire s’est clôturée ce vendredi 14 juin. Pour ce deuxième et dernier jour, ce sont les épreuves des cours de langues : français et anglais ainsi que la culture générale qui étaient au menu.
A Kinshasa, quelques élèves qui ont pris part à ces épreuves, principalement ceux de l’Institut Notre Dame de Fatima, se sont exprimés à ACTUALITE.CD sur le déroulement de ce test. Cette évaluation aura été une expérience intense pour ces élèves. Entre stress et difficulté, chacun a vécu cette épreuve à sa manière.
« Tout s'est bien passé. Rien n’était difficile. Ce sont les matières étudiées à l’école que nous avons rencontrées ici », indique Alma, qui fait aussi savoir qu'ils étaient tous casés dans un même local dans leur centre au Collège John Mabuidi. Même son de cloche pour sa collègue Annah.
Pour sa part, Samira Bahonga note que le deuxième jour a été beaucoup plus favorable que le premier.
« Les épreuves du jour se sont très bien passées. Le premier jour était un peu difficile parce que c’étaient les mathématiques. D’ailleurs, aujourd’hui, notre école a fini avant tout le monde mais on nous a demandé de patienter dans la salle pour sortir avec les autres quelque temps après. Nous n’avons même pas fait 10 minutes. Nos cours d’encadrement ont été d’un grand apport », explique Samira, qui se réjouit du déroulement de ces épreuves : « c’est vraiment un test d’orientation pour guider l’enfant à faire un bon choix de l’option aux humanités qu’il ne pourra regretter plus tard dans la vie ».
Mais contrairement à Samira, Raissa estime que c’est ce deuxième jour qui était difficile par rapport au premier. « On nous a posé la question de savoir de quoi est couvert le corps du chat. Nous avons répondu : des poils », raconte Darius, qui soutient que les épreuves se sont globalement bien passées de son côté en dépit des mathématiques qui lui ont semblé un peu difficiles.
Plusieurs élèves rencontrés sur place recommandent, pour l’avenir, que la surveillance soit améliorée et que les frais de participation fixés à 25.000 FC soient revus à la baisse.
Rappelons qu’au total, 1.541.124 candidats finalistes ont pris part à ces épreuves certificatives sur l'ensemble du pays dont 715.947 filles.
Divine Ungey et Déborah Kamuanya, stagiaires