Projet d'urgence et de résilience urbaine de Kananga : Le comité national valide le programme de travail et un budget annuel de plus de 12 millions USD pour 2024

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Photo d'illustration.

Sous les auspices du Ministère de l'Urbanisme et Habitat, le comité national de pilotage du projet d'urgence et de résilience urbaine de Kananga (PURUK) s'est réuni pour la première fois en session, le jeudi 23 mai à l'hôtel Fleuve Congo à Kinshasa. L'objectif de cette session était de valider le programme de travail et le budget annuel du PURUK pour l'exercice 2024.

Au cœur des débats, la volonté  de placer les communautés locales au centre du projet. 

"La participation des communautés locales est une priorité pour nous. Notre approche vise à impliquer étroitement la population de Kananga dans la mise en œuvre du projet", a souligné Jules Kidinda, le coordonnateur du PURUK.

En effet, depuis son lancement en 2023 par le président Félix Tshisekedi, le projet s'attelle à renforcer la résilience urbaine de la capitale du Kasaï-Central, région particulièrement touchée par les effets du changement climatique.

"Rendre nos villes résistantes face aux risques climatiques est l'un des piliers du programme d'action du président . C'est pourquoi le gouvernement a initié ce projet pilote à Kananga", a expliqué André Malangu, directeur de cabinet du ministre de l'Urbanisme.

Concrètement, le programme de travail 2024 prévoit la réhabilitation d'infrastructures essentielles, le renforcement des capacités des acteurs locaux et la mise en place de mécanismes de gouvernance urbaine participative. Un budget de plus de 12 millions de dollars américains a été alloué à ces activités.

"Depuis le lancement, nous avons déjà pu agir sur trois sites érosifs menaçant la ville. Nous attendons maintenant le lancement de 19 nouveaux chantiers à Kananga. Notre objectif est d'éliminer toutes les érosions à travers la ville", s'est félicitée Rose Musuba, maire de Kananga.

Au-delà des aspects techniques, le PURUK vise à impliquer étroitement les populations locales afin de favoriser une appropriation durable du projet. 

"Nous avons besoin de faire participer la population pour qu'elle soit éduquée et puisse éviter les érosions à l'avenir", a conclu Rose Musuba.

Avec le soutien de la Banque mondiale, le PURUK s'inscrit dans la volonté du gouvernement congolais de faire des villes des moteurs de développement résilients et durables, au bénéfice de tous les citoyens.

Jordan MAYENIKINI