Le gouvernement congolais par le truchement du Secrétariat Général à la santé a réuni les parties prenantes au Projet de renforcement du système de surveillance épidémiologique des maladies transmissibles (RSSE) appuyé par l’Agence Japonaise de Coopération Internationale, ce mercredi 06 mars à Kinshasa, lors de la troisième réunion du Comité conjoint de coordination de ce projet pilote.
"Le projet de renforcement du système de surveillance, qui est mise en œuvre depuis 2020 vise à contrôler et à empêcher la propagation des épidémies des maladies ciblées par le projet dans les zones de santé pilote de la province du Kongo-Central et il s'inscrit dans le cadre de l'agenda de la sécurité sanitaire mondiale contribuant ainsi à protéger la RDC contre les menaces sanitaires", a indiqué dans son allocution Okitsu KEIICHI, nouveau Représentant de la JICA en RDC.
Ce projet pilote a permis quelques avancées significatives concernant la formation des personnels du Ministère de la santé et la dotation des équipements nécessaires en vue de limiter les risques de propagations dans la province cible. A ce jour le Kongo central est en mesure de diagnostiquer et confirmer sur place les maladies à potentiel épidémiques comme la fièvre typhoïde, le choléra grâce à une importante dotation de la JICA en matériels de laboratoire reçue février 2024.
Des experts des instituts sanitaires venus du Japon collaborent fréquemment avec le niveau central à travers l’Inrb, laboratoire de référence sur les techniques de surveillance épidémiologique dans le cadre du projet, connaissances qui sont propagées par la suite au niveau de la province pilote.
" Nous avons acquis à travers la coopération japonaise un laboratoire de niveau de sécurité 3 au niveau central. La formation à son utilisation et sa maintenance a été effective parce que nous devons travailler dans un cadre approprié, où malgré la manipulation des germes dangereux, va éviter la contamination des autres travailleurs et la communauté", a fait savoir Dr Sheila M-t-elle affirmé.
Pour sa dernière année, les acteurs du projet se sont fixé l’objectif de relever quelques défis connus jusqu’à présent tel que la remontée dans le délai des informations sur les cas confirmés en vue de prises de décisions efficaces pour la Santé Publique. Représentant du Secrétaire Général à ces assises, le Dr Aruna Aaron a reconnu que grâce à l’expérience acquise par ce projet pilote, le Ministère de la santé avec l’appui de ses partenaires pourra implémenter les activités de surveillance dans d’autres provinces avec des laboratoires pour veiller à des potentielles menaces sanitaires.