RDC : Kibali se positionne parmi les mines d’or les plus écologiques dans le monde

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Le staff dirigeant de Kibali en conférence de presse.

Animant une conférence de presse le lundi 29 janvier 2024 à l’Hôtel Memling de Kinshasa, Mark Bristow, Président et Directeur Général de Barrick, a déclaré devant les médias que Kibali, la plus grande mine d’or d’Afrique, est désormais l’une des mines les plus vertes du continent africain.

La raison ? Une grande partie de l’électricité qui alimente la mine de Kibali est fournie par ses trois centrales hydroélectriques. Une fois que sa nouvelle centrale solaire de 16 mégawatts, combinée d’une infrastructure de stockage d’énergie supplémentaire conçue pour soutenir l’approvisionnement en énergie hydroélectrique pendant la saison sèche de la région, seront mises en service, on s’attend à ce que l’approvisionnement global en électricité renouvelable de la mine passe de 81 à 85 % et que, pendant six mois de l’année, son besoin en électricité soit entièrement couvert par l’énergie renouvelable.

« Si l’on tient compte du fait que Kibali est également un leader en matière d’automatisation, cette mine est un véritable modèle pour l’exploitation minière en Afrique. En tant que partenaire de longue date de la République démocratique du Congo (RDC), nous avons construit Kibali dans le Nord-Est isolé du pays, ouvrant ainsi une nouvelle frontière minière et, ce faisant, promouvant également le développement d’une économie locale florissante, » a soutenu Bristow.

« Ce partenariat a été particulièrement bénéfique pour la RDC. Notre investissement total dans le pays à ce jour sous forme de redevances, d’impôts, de dividendes et de paiements aux fournisseurs locaux s’élève à $4.7 milliards.  La mise en œuvre des projets de développement communautaire soutenus par le fonds de développement communautaire de Kibali, qui contribue à hauteur de 0.3 % du chiffre d’affaire à de tels projets, se poursuit avec 44 nouveaux projets lancés en 2023. Le nouveau Cahier des charges de la mine, financé par Kibali à hauteur de $8.9 millions sur cinq ans, a également lancé 11 projets, dont sept sont en cours de finition. Nous poursuivons également notre soutien à la biodiversité avec des plans en cours pour introduire des rhinocéros blancs supplémentaires dans le Parc National de la Garamba. »

Sur le plan opérationnel, Kibali a atteint son objectif de production pour 2023 et a établi un nouveau record en alimentation annuelle.  Il est également en bonne voie pour remplacer à nouveau avec succès les réserves extraites au cours de l’année. Kibali est un exemple frappant de ce qui peut être réalisé grâce à notre engagement à établir des partenariats avec nos pays hôtes et les communautés locales, et nous sommes prêts à travailler avec le gouvernement pour accroître nos investissements et nos projets de développement en RDC.

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Respect de la loi sur la sous-traitance

Présent à cette conférence de presse, le directeur pays de Kibali Gold Mine, Cyrille Mutombo, répondant à une question d’un journaliste sur l’application de la sous-traitance telle qu’exigent les lois de la RDC par le biais de l’ARSP (Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé), a tenu a faire une mise au point, sachant que l’ARSP a initié des séances de travail entre les deux parties sur le cas d’un sous-traitant qui ne respecte pas la loi.

« Avec l’ARSP, nous avons initié des pourparlers pour le cas d’une société basée au Kenya, TCFF. C’est une chaîne logistique internationale et qui s’occupe de la centrale d’achats. Elle a une filiale enregistrée ici en RDC. Elle a reçu des documents en bonne et due forme de l’administration publique. Elle a même le certificat de l’ARSP l’autorisant d’évoluer et travailler », a expliqué Cyril Mutombo.

A l’en croire, au cours des échanges avec l’ARSP, celle-ci a soulevé un certain nombre de problèmes notamment l’actionnariat de cette société qui ne respecte pas la clause de 51% de parts qui doivent être détenus par de congolais puisque qu’en effet, la loi sur la sous-traitance exige que 51% des parts soit détenus par des Congolais.

Pour autant, Kibali s’est engagé à corriger les choses pour le cas de cette société délictueuse.  « Nous avons pris l’engagement de changer ce mode de fonctionnement avec cette société », a-t-il dit.

Démontrant que Kibali respecte la loi sur la sous-traitance, Cyrille Mutombo a indiqué que sa société dépense annuellement environ 325 millions USD dans la sous-traitance et les sociétés congolaises captent pas mois de 55% de ces fonds. Ce qui est même au-delà des exigences de la loi sur la sous-traitance en RDC, a-t-il dit.

A noter qu’à ce jour chez Kibali, le nombre de sous-traitants congolais s’élève à 4.106 représentant 63% du total contre 162 sous-traitants expatriés. « Nous avons aidé plusieurs jeunes qui sont devenus aujourd’hui de très grands sous-traitants avec de chiffres très palpables. C’est le cas de MD Service ; IOB et tant d’autres. Nous avons commencé à respecter la loi sur la sous-traitance avant même que celle-ci soit plus vulgarisée. », s’est réjouit le directeur Pays de Kibali Gold Mine.

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