Caricature : montée des eaux du fleuve Congo, à quel Saint se vouer ?

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Caricature Kash/ACTUALITE.CD

Depuis plusieurs jours, le fleuve Congo a quitté son lit dans certaines villes côtières de la RDC, ce qui cause des dégâts matériels importants. La crue a même déjà causé des pertes en vies humaines, la dévastation des champs, la coupure des routes, l’inondation des maisons et des glissements de terrain.

Ces actions ont été constatées dans la ville de Kinshasa, et dans des provinces telles que Tshopo, Mongala, Kongo central, Equateur, Mai-Ndombe, Sud et Nord Ubangi, Kasai, Kasai central, Sud-Kivu, Lomami, Tshuapa, et Kwilu.

Lors du conseil des ministres du vendredi 12 janvier, le président de la république a insisté sur la nécessité d'un lotissement responsable et d'infrastructures résilientes au changement climatique pour minimiser les conséquences des inondations. Il avait également promis un suivi attentif avant d’exhorter le gouvernement à prendre toutes les mesures nécessaires pour une prise en charge holistique des personnes sinistrées.

Le niveau d'eau mesuré le 9 janvier 2024 au port public de Kinshasa est de 6,20 mètres, se rapprochant de la crue exceptionnelle de 1961, qui avait atteint 6,26 mètres au même endroit.

Suite à un débat approfondi en conseil des ministres, la ministre d'État, ministre de l'Environnement et du Développement durable, se référant aux articles 16 et 102 de la loi n°15/026 du 15 décembre 2015 relative à l'eau, a proposé la déclaration d'une catastrophe écologique hydrologique et la création d'un comité de crise impliquant toutes les parties prenantes. 

Le gouvernement a agréé cette proposition, décrétant ainsi un état de catastrophe écologique hydrologique à la fin du conseil des ministres.