Des inquiétudes planent encore sur les élections au centre de vote Bosembo dans la ville de Bandundu. Avec cinq bureaux de vote, ce centre n'a pas d'électricité, ni de groupe électrogène. Ici, les électeurs ont allumé les torches de leurs téléphones pour chercher à retrouver leurs noms sur les listes définitives afin de voter.
Pendant ce temps, les machines connaissent des défaillances dans trois sur cinq bureaux de vote et l'opération est aux arrêts depuis près d'une heure. D'après des témoins, les batteries des dispositifs électroniques de vote sont déchargées. Et les préposés de la CENI restent en attente d'un renfort technique.
Pendant ce temps, les électeurs se plaignent du fait qu'aucune disposition n'ait été prise pour le vote dans la nuit.
“J'étais ici pour chercher mon nom, je suis rentré à la maison chercher mon téléphone pour utiliser la torche. Il n'y a pas de courant, comme si on était au village, or, nous sommes à Bandundu, ville électrifiée. Ils auraient même prévu un groupe”, a déclaré Papy Fingila, un électeur rencontré sur place.
Et à un autre d'ajouter :
“Les parcelles voisines ont du courant. Pourquoi ils n'ont pas demandé et placé des ampoules. Si tu n'as pas de torche, pas moyen de voir ton nom. Depuis qu'on cherche les noms, on ne les retrouve pas”.
Le centre Bosembo a ouvert ses portes à 9h. A 4 heures, un candidat député national a été poursuivi par la clameur publique qui l'accusait de tentative de fraude. Arrêté, Richard Kompay, a été relâché à 8 heures par la police qui dit n'avoir trouvé aucune preuve des allégations avancées contre le candidat incriminé.
Jonathan Mesa à Bandundu