Sango ya Bomoko : selon le Centre de compétences en négociation humanitaire, près de la moitié des travailleurs humanitaires dans le monde sont des femmes

Sango ya bomoko
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Dans des discussions communautaires en province de Tanganyika a circulé un discours selon lequel « les femmes n’ont pas vraiment d’importance dans le monde humanitaire … Il faut y remédier ». Cette affirmation est fausse et dépourvue de fondement. En effet, les femmes ont une importance considérable dans le monde humanitaire.

Pour soutenir cette démarche, nous avons recouru à plusieurs documents officiels qui démontrent l’engagement des femmes dans le monde humanitaire. Selon le Centre de compétences en négociation humanitaire, près de la moitié des travailleur·euses humanitaires dans le monde sont des femmes et ce nombre ne cesse d'augmenter chaque année. En 2022, poursuit-il dans son rapport, 49% des emplois les mieux rémunérés dans les agences des Nations unies étaient occupés par des femmes et 61 % dans les organisations internationales non gouvernementales.

La source précitée explique, qu’aujourd’hui, les femmes sont plus nombreuses à postuler à des emplois dans des opérations humanitaires difficiles et à des postes plus élevés comme celui de directrice de pays, ainsi qu'à des postes de début de carrière.

En RDC, les femmes deviennent aujourd'hui de plus en plus des partenaires fiables et indispensables dans la recherche de solutions durables aux problèmes liés à la sécurité, à la paix et à la reconstruction nationale.

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Cet article est réalisé dans le cadre de la vulgarisation du bulletin Sango ya Bomoko, qui collecte et répond aux rumeurs qui circulent dans la communauté pour prévenir le développement de discours de haine, tribalistes et la désinformation capables de briser la cohésion sociale.