La synergie des syndicats des médecins et techniciens vétérinaires du Congo était en sit in le mardi 12 septembre devant le ministère des finances à Kinshasa pour revendiquer la mécanisation au salaire de base, l’alignement à la prime de risque, la majoration et les correctifs budgétaires, l’ouverture d'une ligne budgétaire pour les techniciens vétérinaires, la paie complémentaire des avantages sociaux, la titularisation des médecins et techniciens vétérinaires. Alors que ces revendications sont multisectorielles, ces professionnels de santé, administratifs et inspecteurs ont accusé le ministre des finances, Nicolas Kazadi et menacé de continuer de sécher le travail si le gouvernement ne répond pas favorablement à leurs revendications.
"Le Chef de l´État a donné l'ordre de libérer la paie complémentaire, l'alignement à la prime des risques, la titularisation et l'avancement des grades, l'octroi des numéros matricules aux nouvelles unités. Jusque là rien n'est fait, et celui qui bloque c'est le ministre des finances, Nicolas Kazadi. Nous allons attendre jusqu'à la fin de la semaine, si rien ne sera toujours fait, nous continuerons notre grève tout en cherchant d'autres méthodes à mettre en place pour obtenir satisfaction à nos revendications", a dit Victor Okito Lokanga, chef de service de la pédiatrie du centre mère et enfant de Barumbu.
Un autre gréviste sous anonymat encourage les blouses blanches à continuer dans cette démarche si la solution à cette crise n’est toujours pas trouvée d'ici la fin de la semaine.
"Partout où nous sommes passés, on nous a dit que c'est Nicolas Kazadi qui bloque tous les processus. Nous lui laissons toute cette semaine pour agir, s'il s'entête et ne fait rien, nous continuerons notre grève jusqu'à ce qu'on soit servi. Et le gouvernement va continuer à subir l'abandon de ses malades dans des centres et hôpitaux", a-t-il dit.
Il y a plus de 3 semaines que la synergie des syndicats des médecins et techniciens vétérinaires du congo observe ce mouvement de grève sur toute l'étendue du territoire national. Elle a, lors de ce sit in, lancé au Gouvernement un ultimatum qui expire samedi, septembre, pour répondre à ses préoccupations au risque de proroger cette grève.
Nancy Clémence Tshimueneka